Lot n° 292

Serge NIGG (1924-2008). — Manuscrit musical autographe signé, Le Chant du Dépossédé, 1964 ; [2]-90 feuillets 37 x 27,5 cm (marge du dernier feuillet un peu rognée au clichage). — Partition d’orchestre de cette cantate pour orchestre,...

Estimation : 1 200 - 1 500 €
Adjudication : Invendu
Description
baryton et récitant, sur des notes poétiques de Stéphane Mallarmé.
Commande du Festival de Strasbourg, elle y a été créée le 25 juin 1964 par Jacques Herbillon (baryton), Roger Pigaut (récitant), l’Orchestre Radio-Symphonique de Strasbourg, sous la direction de Charles Bruck. Elle a été enregistrée en 1981 par Alan Opie, et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, sous la direction de Marc Soustrot (Chant du Monde, « Musique Française d’Aujourd’hui »).

L’orchestre comprend 3 flûtes (et piccolo), 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, 3 bassons (et contrebasson), 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, 5 percussionnistes, harpes, célesta, piano, et les cordes.
Durée 26 minutes environ.

L’œuvre a été conçue d’après des notes poétiques de Stéphane Mallarmé après la mort de son fils Anatole en 1879, publiées sous le titre Pour un Tombeau d’Anatole par Jean-Pierre Richard (Seuil, 1961) ; les textes sont répartis entre le baryton et le récitant. Ce Chant du dépossédé est divisée en trois parties :
I Le Cri funèbre : « O terreur »… ; II Poésie de la maladie : 1 Préfiguration de l’Être essentiel (récitant), 2 Dialogue avec la Mort : « or, la Mort : Pourquoi m’attarder »…, 3 Monologue du Cimetière (récitant), 4 Vertige du Sépulcre : « Eh bien ! oui tout est là »… ; III La rêverie de la chambre vide : « temps de la chambre vide »...

Le manuscrit est soigneusement noté à l’encre de Chine sur papier calque à 32 lignes.

— On joint le manuscrit autographe établi par Nigg des textes de Mallarmé ; et les calques gravés de la partition chant-piano.
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