Lot n° 69

GIDE André (1869-1951).35 L.A.S. « André Gide » ou « A.G. », 4 L.S. et 2 L.A. (minutes), 1896-1947 et s.d., à divers correspondants. À Henri ALBERT. La Roque-Baignard 4 septembre 1896 (4 p. in-8), à propos du deuxième volume du Centaure, et...

Estimation : 4000 - 5000
Adjudication : 4 217 €
Description
du conte El Hadj qui y paraîtra... À Henri VANDEPUTTE. Paris jeudi [1896 ?] (4 p. in-12 deuil), le remerciant d'un livre dédicacé [L'Homme jeune ?] : « c'est parce que vous êtes jeune et que vous le sentez, que votre sympathie m'est précieuse. Vous avez l'âme encore tout emplie de musique et de poésie ; voilà qui est en vous plus “inné” que les tristes Idées »... À Marie et Geneviève MALLARMÉ. Paris [fin septembre 1898] (1 p. in-4), remerciant d'une belle image qui « prolonge illusoirement la vie » de « notre Maître disparu »... À Édouard DUCOTÉ (2). La Roque-Baignard Lundi matin [1899] (3 p. in-8), se réjouissant de le recevoir à La Roque. Samedi [1899] (3 p. in-8), à propos d'avances d'argent au poète Emmanuel Signoret, « cela devient dangereux surtout si S. est accompagné de Mécislas, de Callixte etc. »... À Henry DAVRAY (6, 15 p. la plupart in-8). Marseille 5 novembre [1900], sur une mésaventure au départ de Marseille. Bray sur Seine [1902], pour l'envoi de L'Immoraliste à Philippe Berthelot, à qui il faut expliquer que le Dr Henri Vangeon et le « littérateur » Henri Ghéon sont une même personne. Cuverville [2 avril 1903], demandant des facilités pour un voyage en Suisse. Cuverville [fin août 1909], demandant le nom de l'auteur d'un article du Times sur sa Porte étroite. 2 autres, pour remercier d'une traduction d'H.G. Wells, presser l'envoi d'un billet de Francis Jammes pour la Belgique, ... À un « critique autorisé » (3 p. in-12), le remerciant de son « curieux livre » où Gide est jugé « de la lignée de Goethe » : « je suis heureux de voir que vous estimez réalisées les prédictions que vous faisiez sur moi en 91 »... À un poète (2 p. in-8), La Roque s.d., le complimentant sur son poème : « Votre dialogue m'a plu ; votre pensée a de très beaux essors »... À Alfred VALLETTE (2 p. in-4), lui confiant de l'argent à remettre à Davray pour ses billets Paris-Bordeaux et Toulouse-Paris, après vérification de la somme... À Catulle MENDÈS. 10 mai 1901 (3 p. in-4) [au lendemain de la création du Roi Candaule], le priant de « pardonner l'impertinence d'une préface que l'incompréhension presque totale des autres critiques, au sujet de ma pièce, n'a que trop justifiée »... À un ami poète. 8 octobre [1903] (3 p. in-4). « De toutes tes angoisses d'aujourd'hui vont sortir des poëmes admirables ». Il va s'embarquer pour « retrouver à Alger le livre à écrire qui m'attend ». Il aime Gauguin « passionnément [...] As-tu lu les Feuillets de Moréas ? [...] Je vais écrire un livre très épatant - et qui ne t'irritera pas ». À Jean ROYÈRE. 2 avril 1908 (2 p. in-4). Ayant achevé « Dostoïevsky d'après sa correspondance » pour La Grande Revue, il se remet à son roman [La Porte étroite], « trop longtemps délaissé »... À Henri BACHELIN. 18 novembre 1912 (3 p. in-8) : « pour m'être distrait quelque temps de mon livre, je rencontre à présent une telle résistance de la matière que je n'ose lever le nez d'ici quelques jours encore »... À un ami, [1912] (2 p. in-8), évoquant Schlumberger, Ghéon et Copeau... À Charles DU BOS (2 ; 3 p. in-4, enveloppe). Cuverville 14 janvier 1921, exprimant sa gratitude pour une belle étude perspicace, qu'il voudrait voir reparaître en volume pour le public français. La Bastide vendredi [fin 1921 ?], après avoir précipité son départ, de crainte de manquer Mme Théo à la Bastide, il se « replonge dans Proust avec ravissement »... À Henri MASSIS (5, dont 2 l.s. ; 12 p., répar.). 25 janvier 1924, réponse à Jugements II, accusant le critique d'être « bien plus préoccupé de m'étrangler que de me comprendre », d'avoir dénaturé ses phrases et sa pensée ; néanmoins, « depuis votre étude, je sens évidemment que je suis ». [Fin janvier 1924], poursuivant la polémique, croyant en effet que « la notion même de l'homme, sur laquelle nous avons vécu jusqu'à ce jour, ne peut plus nous suffire et qu'elle mérite une révision - mais vous avez préféré l'injustice et c'est par là que votre étude périra ». 21 octobre 1929, ironisant sur ses efforts, car il croyait « que vous aviez déjà prouvé que j'étais mort », donnant des extraits du Goethe et Diderot de Barbey d'Aurevilly, qui rappellent ses « récentes diatribes ». Cuverville mars 1930, lettre ouverte de polémique, dénonçant la mauvaise foi de Massis [reproduite dans « Lettre ouverte à André Gide » de Massis, Revue universelle, 15 juillet 1934]. 26 septembre 1934, demandant « l'article nécrologique » à son sujet... À Jean CASSOU. Cuverville 13 juin 1932 (2 p. in-4, env.), répondant à Grandeur et infâmie de Tolstoï, et exprimant ses réserves sur l'auteur russe, avec qui Gide « reste toujours en marge de l'âme »... À Raymond De BECKER. Cuverville 17 janvier 1934 (2 p. in-4). Projet de lettre ouverte se démarquant des dogmes du journaliste
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