Lot n° 96

MISTRAL Frédéric (1830-1914).9 MANUSCRITS autographes, dont 8 signés (de son nom ou de pseudonymes) ; 155 L.A.S. « F. Mistral » (ou cartes), plus 3 lettres dictées à Madame, 1859-1913, dont 17 en provençal. Important ensemble de manuscrits et...

Estimation : 6000 - 8000
Adjudication : 6 890 €
Description
de lettres du félibre. Manuscrits. * Sonnet autographe signé « F. Mistral », À la Roumanìo (en provençal), avec traduction française en regard, À la Roumanie, au dos d'une L.A.S. [à Francis Maratuech], Maillane 22 mai 1880 (3 p. in-8) : « Voici pour le Feu follet », avec recommandation du poète provençal Joseph Roux. C'est un hommage à la renaissance de la Roumanie : « Quand lou chaple a pres fin... » (Quand le carnage a pris fin...). * Manuscrit autographe, En avant Pierre lou trin (en provençal, avec 2 lignes en français) (1 p. in-4 au dos d'un faire-part du 29 mai 1891) : histoire d'un mendiant à la gare de Marseille. * Manuscrit autographe signé « Mistral » (à la 3e personne, en provençal) (5 p. in-4 dont une au dos d'un faire-part du 5 novembre 1892) : texte raturé et corrigé sur la statue d'Estienne, « lou Tambour d'Arcolo » (le tambour d'Arcole), à Cadenet. * Manuscrit autographe signé « Mèste Franc », À Na Severino (en provençal) (2 p. collées ensemble au dos d'un fragment de faire-part du 18 décembre 1893). Réponse à un article de Séverine, « Les Vêpres languedociennes » au sujet de l'affaire d'Aigues-Mortes (le massacre de travailleurs italiens par des Français, tous acquittés le 30 décembre 1893 aux Assises d'Angoulême)... [Publié dans L'Aïoli du 7 janvier 1894.] * Manuscrit autographe signé « Gui de Mount-Pavoun » (signature rayée), La Gramatico prouvençalo (en provençal) (3 p. in-4) : compte rendu de la Grammaire historique de la langue des félibres de Koschwitz, qui met la langue littéraire des félibres à la portée de tous... [Publié dans L'Aïoli du 27 juin 1894.] * Manuscrit autographe signé « F. Mistral », La Chanson des aïeux, Maillane 27 mars 1906 (4 p. in-8) : traduction d'une chanson provençale : « Honneur à nos aïeux - si sages, si sages ! »... * Sonnet autographe signé « F.M. », Au banquié Morgan (en provençal), au dos d'une L.A.S. à Honoré Dauphin, Maillane 3 avril 1908 (1 p. in-4 et 1 p. in-8). Il s'agit d'une requête au banquier Morgan : « Dias nosta mar d'azur i' a ‘no fado Mourgans... » * Manuscrit autographe signé « F. Mistral », « Prouvençau, veici la Coupo... » (en provençal) (1 p. in-8) : première strophe et refrain de La Cansoum de la coupo [composée en 1867]. * Manuscrit autographe signé « Mistral » (à la 3e personne, 1 p. in-12) : fragment de discours sur la fondation du Félibrige : « Le 21 mai 1854, sept jeunes poètes provençaux, Aubanel, Brunet, Giéra, Mathieu, Mistral, Roumanille et Tavan, se rendirent au château de Fontségugne, près Châteauneuf de Gardagne (Vaucluse), et dans l'enthousiasme d'un joyeux banquet, au milieu des arbres et des fleurs, fondèrent l'institution du félibrige, destinée à relever la race du Midi par le culte de sa langue et de ses lettres nationales »... Correspondance. Lettres adressées à Juliette Adam (pour saluer l'auteur d'Un rêve sur le divin : « la voyante est devenue croyante »), Jean Ajalbert (2), Paul Arène, Joseph Aurouze, Anatole Belval-Delahaye (2, saluant le journal Les Loups et ses « jeunes militants de la poésie vivante »), Jules Bois (2, dont une à propos du Couple futur, « l'Art d'aimer de la femme qui vient »), Batisto Bonnet, Adolphe Chavanier, Noël Clément-Janin (2, dont une réponse à son hommage au Museon Arlaten), Amédée Collet (à propos de la distribution du Trésor du félibrige), Charles Coran (2, dont une très belle réponse à son jugement sur Nerto, plus une à sa fille), Ernest Daudet (4, à propos de La Succession Chavet, du Missionnaire, etc.), Albert Delpit (2), Mme Dislère (pour la Société des Femmes de France), A. Dragon (2), Bertha Fauchon, Arnaud Ferrand (3, très cordiales, « vous êtes le premier satirique de notre littérature méridionale »), J. Galand (2), A. Gary, Philadelphe de Gerde (5, la plupart à elle adressée sous son vrai nom de Requier), Charles Gounod (recommandation du tambourinaire Philippe Buisson), Alexandre Gueidon (pour s'enquérir de sa biographie de Peiresc), Émilia Julia (2, dont une saluant les poésies de cette protégée de Lamartine), Julien Larroche (6, dont une à lui adressée comme « secrétaire des Hugophiles »), Georges Leygues (requête au ministre de l'Instruction publique), Hippolyte Maquan (2, dont une à propos de Sous les oliviers), Francis Maratuech (2), Henri Maréchal (présentation de la fille du regretté Roumanille), Édouard Marel (relative à L'Aïoli), Charles Maurras (autorisation de produire son portrait dans La Plume), Eugène Montfort, Paul Moulin (remerciements au nom du musée ethnographique d'Arles), Alexandre Mouttet, Lucien Paté (remerciement pour un sonnet), Eugène Plauchud (2, dont une en vers, au major du Félibrige à Forcalquier), Henri de Pontmartin (condoléances sur la mort de son père, Arman
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