Lot n° 274

GOUNOD Charles. — MANUSCRITS MUSICAUX autographes signés « Ch. Gounod », 1871-1873 ; 18 pages grand in-8 (27 x 18 cm) dans un album en partie dépecé et dérelié (quelques défauts), reliure chagrin brun, cadre de filet doré sur les plats,...

Estimation : 2 000 - 2 500 €
Adjudication : 1 700 €
Description
inscription en lettres dorées sur le plat sup. Georgina Weldon. 1866.
Mélodies pour l’album de Georgina Weldon.

Réfugié à Londres en 1870, Gounod fut conseillé et accueilli par le couple Weldon. Il ne tarda pas à tomber sous le charme et l’emprise de la jolie Georgina WELDON (1837-1914), excellente musicienne douée d’une très belle voix, qui devint alors sa Muse [Condé, p. 268-271].

À la fin de l’album, Georgina Weldon a dressé un Index, recensant 70 pièces musicales, dont ne restent plus que les compositions de Gounod.

– Perché piangi ?, signé et daté en fin « 30 août /71 », le chant et les paroles de la main de Georgina Weldon, l’accompagnement de piano de la main de Gounod [CG 425].
– Maid of Athens [CG 406], avec la traduction italienne écrite à l’encre rouge sous les paroles françaises.
– Biondina, Sotto un cappello rosa [CG 341], copie par Georgina Weldon.
– The Better Land [CG 448], paroles écrites par Georgina Weldon (et traduction italienne en rouge) ; à la suite, Gounod a écrit le texte des trois couplets de la version française : « Tu me parles toujours d’un pays radieux »…
– “Nous fuyons la Patrie ?” (Jeanne d’Arc) [CG 29], dédicacé et daté en fin : « à ma chère petite Mimi, pour son jour de naissance. 24 mai 1873. Tavistock House. Londres. Son vieux Ch. Gounod ».
– Duo Claudine et Lubin de George Dandin ; copie par Georgina Weldon.
– Heureux sera le jour, poésie de Ronsard [CG 388], daté en fin par Georgina Weldon « C.G. copied this at Morainville 17.IX.71 ».
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