Lot n° 284

GOUNOD Charles. — 5 MANUSCRITS MUSICAUX autographes signés « Ch. Gounod », 1872-1874 ; 59 pages in-fol.

Estimation : 4 000 - 5 000 €
Adjudication : 3 500 €
Description
Ensemble de trois mélodies avec orchestre, dont deux avec leur version chant-piano.

• The Worker [CG 460 ; Condé p. 735-736] : « The night lay o’er the city »…, sur un poème de Frederic Edward Weatherly, contant la fin de vie d’un ouvrier veillé par les anges. – Version chant-piano à l’encre brune sur papier à 26 lignes (4 pages in-fol.), ayant servi pour la gravure de l’édition chez Goddard ; elle présente des corrections et des traces de grattage. Elle porte en tête la dédicace à Georgina WELDON : « Dedicated to and sung by Mrs Weldon ». En ré mineur, elle est marquée Andante. – Partition d’orchestre signée et datée sur la page de titre : « London. March /72. (Easter Sunday) ». le manuscrit, soigneusement noté à l’encre noire sur des bifeuillets de papier Lard-Esnault à 24 lignes, présente quelques corrections et traces de grattage ; il est marqué Adagio (titre et 25 pages in-fol. ; plus une copie de la partie de chant).

• Ilala, May 1873 [CG 391 ; Condé p. 680-681] : « The swarthy followers stood aloof »…, sur un poème de Richard Monckton Milnes, Lord Houghton, sur la mort de David LIVINGSTONE en Afrique le 1er mai 1873.
– Manuscrit pour chant et piano, à l’encre brune sur papier à 12 lignes, ayant servi pour la gravure de l’édition chez Goddard (6 pages in-fol.). En mi mineur, elle est marquée Andante (mournful).
– Partition d’orchestre (avril 1874, achevée le 27 avril), copie de la main de Georgina Weldon (27 p. in-fol. dont titre, sur lequel elle a collé une coupure de presse en anglais, déclaration de Gounod au sujet d’Ilala).

• Bolero [CG 354 ; Condé p. 652-653], partition d’orchestre « played for the first time with Orchestra at the Philharmonic. Monday 15th June 1874 », comme l’a noté Georgina Weldon sur la page de titre, sur laquelle elle a également apposé son cachet encre Georgina Weldon for the Orphanage. Gounod a soigneusement noté son manuscrit à l’encre brune sur papier à 24 lignes ; la partie vocale est notée sans les paroles (sauf pour les deux mesures finales : « las calles a rondar ? »), à l’encre pour les 2 premières et les 6 dernières mesures, le reste tout au long au crayon. Il a signé la page de titre et apposé son cachet à l’encre bleue sur chaque feuillet. Le manuscrit, qui présente quelques traces de corrections par grattage, a servi de conducteur comme le montrent quelques annotations au crayon rouge.
La mélodie originale avait été écrite au début de 1871 pour Pauline Viardot, à qui elle est dédiée. Titre et 24 pages in-fol.
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