Lot n° 139

NICOLLE CHARLES (1866-1936) MÉDECIN ET BACTÉRIOLOGISTE.2 L.A.S. « C. Nicolle », Tunis 2 et 21 février 1922, à un ami ; 4 et 5 pages in-8 à en-tête Institut Pasteur de Tunis. 2 février. Il remercie et le félicite de son nouvel article sur la...

Estimation : 400 - 500
Adjudication : 395 €
Description
syphilis dans la Grande Revue, et admire son opiniâtreté : « Être obstiné est une vertu que bien peu possèdent ». Il attend sa visite au printemps. Sa fille est venue le voir, avec une cousine ; il les a conduites dans le centre et le sud de la Tunisie. Il a avec lui Pallary, malacologue très compétent, et attend Anderson, qui vient de publier une note sur « la découverte d'une réaction locale, que présentent tous les gens atteints de fièvre méditerranéenne », à la suite d'une inoculation : « C'est un moyen spécifique et pratique de diagnostic que le médecin peut employer en clientèle et qui l'affranchit du concours du laboratoire »... Nicolle compte publier bientôt ses « expériences sur la voie digestive comme moyen de vaccination préventive de l'homme. [...] Je continue malheureusement à souffrir des oreilles et à devenir de plus en plus infirme. Cela n'est pas sans influer sur mon activité et sans me causer une grande tristesse »... - 21 février. Il lui envoie son nouveau livre [La Narquoise], terminé en fait en 1917 : « c'est donc un nouveau-né très tardif ». Il est attristé par le départ de sa fille Marcelle. « J'ai repris ma vie uniforme, bien bousculé d'ailleurs par des occupations de toutes sortes ». Il parle de ses collaborateurs Pallary et Anderson, avec lesquels il va « dresser le programme de nos futures recherches ». On lui demande de venir faire des cours à Paris, mais il hésite : « c'est un gros dérangement pour une simple satisfaction morale »... Il prie son ami d'intervenir pour qu'on rende compte de son livre dans Le Temps...
Partager