Lot n° 280

George SAND. 2 L.A.S., Nohant 1852-1853, à Émile de Girardin ; 3 pages in-12 et 1 page in-8. [3 novembre 1852]. Elle lui demande « un coin dans la Presse » pour un article « sur les poésies d’un mien ami, qui a du talent et peu...

Estimation : 400 - 500
Adjudication : 576 €
Description
d’aide » [l’article de Sand sur Bouquet de marguerites de Charles Poncy paraîtra le 18 décembre.] Elle se rappelle au souvenir de Delphine de Girardin, « dont je suis encore toute éblouie […] On passerait sa vie à l’écouter comme à vous lire. Mais de telles douceurs ne sont pas faites pour les ours de mon espèce, et ma récréation ici est de me rappeler les quelques bonnes heures que j’ai passées entre vous deux ». Elle remercie Girardin de son amitié pour sa fille Solange : « Moi je vis en tête à tête avec notre petite Jeanne. Faites-nous donc une société où l’on ne soit pas triste, en voyant pousser une ravissante petite fille ! »… Elle ajoute que Solange a été malade, et le Dr Cabarrus « l’a encore reguérie. Je dois donc remercier aussi votre illustre grenouille de docteur, que vous prétendez avoir été intimidé par un pauvre vieux lièvre de ma connaissance. Je croirais plutôt l’avoir endormi »... Correspondance, t. XI, n° 5691.
23 juillet 1853.Il lui a fait suivre la lettre « d’un fou, d’un inconnu swedenborgiste qui me dit que je suis condamnée aux châtiments éternels et qu’il est trop tard pour que je me repente de mes erreurs. Alors, vous comprenez que je ne me donnerai pas une peine inutile, et que je resterai dans mon péché ». Elle attend la visite du Dr Cabarrus, et espère que les Girardin viendront aussi la voir… Correspondance, t. XII, n° 5984.
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