LES COLLECTIONS ARISTOPHIL • 48 • LITTERATURE - GUSTAVE FLAUBERT • Par DROUOT ESTIMATIONS - VENDREDI 8 AVRIL 2022 à 14h00 Drouot salle 3 : Nous sommes à votre disposition pour toute demande d’envoi de scans ou de photos des lots. vous pouvez enchérir via la plateforme Drouot Live (+1,8 % HT) Avec INSCRIPTION AVANT LE VENDREDI 8 AVRIL A 12H00 ou, par téléphone ou sur ordre d’achat ferme Ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre ou votre réservation de ligne à l’étude téléphone : Tél. : +33 (0) 1 48 01 91 08 - Mail : bids@drouot.com

Vendredi 8 avril 2022

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HUGO Léopoldine (1824-1843). L.A.S. « Leopoldine Hugo », à Auguste VACQUERIE ; 1 page in-12, …

Estimation : 800 - 1 000 EUR
Adjudication : 3 954 €
Description
HUGO Léopoldine (1824-1843). L.A.S. « Leopoldine Hugo », à Auguste VACQUERIE ; 1 page in-12, adresse.
Très rare lettre de la jeune fille à son futur beau-frère.
« Seriez-vous assez bon, monsieur, pour vous déranger en notre faveur ? Maman aurait un service à vous demander, et me charge de vous transmettre son désir. Elle espère que, si rien ne vous retient chez vous, vous vouliez bien venir lui parler, aussitôt après la réception de ce billet. Elle vous prie aussi de croire à son inaltérable amitié, que nous partageons tous, croyez-le bien »... [En 1837, Victor Hugo reçut d'un jeune homme de 17 ans, Auguste Vacquerie, des lettres débordantes d'admiration. L'apprenti poète fut alors reçu chez les Hugo, et fréquenta dès lors régulièrement la maison du poète. Son père était un armateur du Havre qui, à l'été 1838, invita Victor Hugo et sa famille en vacances dans sa propriété de Villequier, sur les bords de la Seine. C'est là que Léopoldine, âgée de 16 ans, fit la connaissance de Charles, le frère d'Auguste. Une idylle allait naître entre les jeunes gens, qui aboutira à leur mariage, le 15 février 1843 seulement. Victor Hugo, en effet, ne se résolut qu'avec difficulté à laisser partir celle qui était tout pour lui. Quelques mois après leur union, les deux époux périrent noyés dans la Seine après que leur barque eut chaviré. Cette mort rendit le poète fou de douleur et de désespoir. Le livre IV des Contemplations porte tout du long la trace de cet amour et de cette perte, et contient, inspirés par Léopoldine, certains des plus beaux poèmes de la langue française.]
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