Lot n° 87

JAMMES Francis (1868-1938). — Manuscrit autographe signé, intitulé "Deuxième série de Prières ", Orthez, [1898-1899]. — 10 pages et demie in-4, coupure de presse, cousues de fil rouge en un cahier (quelques manques marginaux sans atteinte au...

Estimation : 600 - 800
Adjudication : 534 €
Description
texte, ratures, corrections, tâches brunes).
Recueil de six poèmes, conçu comme une suite aux Quatorze Prières (Orthez, impr. Faget, 1898).
La première pièce, Prière pour qu'un animal qui souffre, meure, datée du 23 décembre 1898, porte en tête la mention : « (Quinzième prière) » (elle a été publiée en 1947 par R. Mallet dans Prends nos vieux souvenirs). Jammes a ensuite inséré la Prière pour obtenir le Paradis terrestre (coupure de la revue La Terre nouvelle). Suivent : Prière devant un beau paysage (pièce rapportée, collée dans le cahier avec du papier gommé), datée de Septembre 1898 (elle a paru dans la revue Durendal en octobre 1898) ; le manuscrit de la Prière pour obtenir le Paradis terrestre (voir la coupure ci-dessus) ; Prière pour demander l'apaisement (dernière partie du poème publié dans sa version longue en 1995 dans l'oeuvre poétique complète) ; Prière de fin d'année ; et Prière pour remercier Dieu de ce que je n'ai plus de maîtresse, datée Janvier 1899 (toutes deux recueillies dans Prends nos vieux souvenirs). Jammes a ensuite inséré la Prière pour obtenir le Paradis terrestre (coupure de la revue La Terre nouvelle).

Suivent : Prière devant un beau paysage (pièce rapportée, collée dans le cahier avec du papier gommé), datée de Septembre 1898 (elle a paru dans la revue Durendal en octobre 1898) ; le manuscrit de la Prière pour obtenir le Paradis terrestre (voir la coupure ci-dessus) ; Prière pour demander l'apaisement (dernière partie du poème publié dans sa version longue en 1995 dans l'oeuvre poétique complète) ; Prière de fin d'année ; et Prière pour remercier Dieu de ce que je n'ai plus de maîtresse, datée Janvier 1899 (toutes deux recueillies dans Prends nos vieux souvenirs). Nous citerons le début du poème liminaire :
« Le pauvre cheval est dans l'écurie tout le jour, Parce qu'il a perdu son maître. On l'entend mâcher De la paille, tristement, dans l'obscurité. Oh ! Faites-le mourir, mon Dieu. Pourquoi toujours Cette horrible souffrance chez cet humble animal ? »...
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