Lot n° 565

Eugénie de GUÉRIN (1805-1848), femme de lettres, diariste, soeur de Maurice de Guérin. …

Estimation : 700 - 800 EUR
Adjudication : 700 €
Description
Eugénie de GUÉRIN (1805-1848), femme de lettres, diariste, soeur de Maurice de Guérin. Manuscrit autographe, 2 pp. in-8 oblong (5,8 x 16,7 cm). [Novembre 1834]. Conservé dans une enveloppe portant l'adresse de mademoiselle Duboys à Grenoble (cachet postal de 1864), avec mention à l'encre sur le revers : " Écriture d'Eugénie de Guérin ". Précieux fragment du début de son Journal, débuté le 15 novembre 1834. Ce fragment est daté du 20 [novembre 1834], et présente des variantes par rapport au texte imprimé. " Le 20. J'aime la neige, cette blanche vue a quelque chose de céleste qui console de ce que la terre offre de triste à voir à présent. On n'aperçoit aujourd'hui que le creux des chemins et les traces des pieds des oiseaux. Tout légèrement qu'ils se posent ils laissent leurs empreintes qui forment mille figures sur la neige. Je goute un grand plaisir à considérer ". [Version publiée, p. 8 du Journal, édition Trébutien de 1863 : J'aime la neige, cette blanche vue a quelque chose de céleste. La boue, la terre nue me déplaisent, m'attristent ; aujourd'hui, je n'aperçois que la trace des chemins et les pieds des oiseaux. Tout légèrement qu'ils se posent, ils laissent leurs petites traces qui font mille figures sur la neige. C'est joli à voir ces petites pattes rouges]. Au dos, texte sur Platon, qui correspond à la date du 18 novembre, là également avec des variantes. " Platon. Je ne le cherchais certainement pas, mais il m'est venu sous les yeux et je l'ai regardé. Je n'en suis qu'aux premières pages. Oh qu'il me semble admirable ce Platon. Je lui ai trouvé une singulière opinion, c'est de placer la santé avant la beauté dans la nomenclature des biens que Dieu nous a fait. S'il eut consulté une femme, Platon n'eut pas écrit cela ". On joint une carte postale du château d'Eugénie de Guérin signée " Marie-Louise ", de 1908. " Me voici au Cayla près du tombeau de ma chère Eugénie de Guérin. Je rapporte de précieux documents et renseignements grâce au bon curé d'Audillac [] ".
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