CONAN HÔTEL D'AINAY LYON. MANUSCRITS - AUTOGRAPHES - ARCHIVES - DOCUMENTS HISTORIQUES - 2ÈME PARTIE. JEUDI 19 JANVIER 2023 à 14h30. Lyon Hôtel d'Ainay. Vous pouvez enchérir par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réservation de ligne à l’étude avant le mercredi 18 janvier à 12h00 Tel. : + 33 (0) 4 72 73 45 67 ou DROUOT LIVE vous pouvez donc enchérir sur la plateformes (+1,8 % HT). AVEC INSCRIPTION AVANT LE JEUDI 19 à 12H00

Jeudi 19 janvier 2023

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MARSEILLAISE (LA). Imprimé de 4 pp. in-8. Sans lieu ni date ni imprimeur. Taches anciennes, …

Estimation : 1 500 - 2 000 EUR
Adjudication : 1 500 €
Description
MARSEILLAISE (LA). Imprimé de 4 pp. in-8. Sans lieu ni date ni imprimeur. Taches anciennes, pliures. [Fin 1792 ou 1793]. Rarissime impression de la Marseillaise, qui ne porte pas encore ce nom, ni celui de " Chant de guerre pour l'armée du Rhin ", mais simplement " chanson nouvelle ". Elle ne figure dans aucune bibliographie ni aucun catalogue, pas même dans l'ouvrage de Le Roy de Sainte-Croix, Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin ou la Marseillaise, étude de plus de 200 pages, consacrée à ce sujet. Il comprend le 7e couplet dit " Couplet des enfants " ajouté en octobre 1792, placé ici en 5e couplet. Et un dernier couplet qui n'eut qu'une existence très éphémère : " Que l'amitié, que la Patrie / Fassent l'objet de tous nos voeux ; / Ayons toujours l'âme nourrie / Des feux qu'ils inspirent tous deux ; / Soyons unis, tout est possible, / Nos vils ennemis tomberont, / Alors les Français cesseront / De chanter ce refrain terrible / Aux armes, &c. ". Ce dernier couplet existe également sur une feuille in-8 (avec musique) publiée après le 14 octobre 1792, chez Frère, passage du Saumon. Notre imprimé comporte aussi quelques variantes par rapport au texte définitif : " Entendez-vous dans nos [les] campagnes ", " Formez vos bataillons, marchez [marchons, marchons], qu'un sang impur abreuve vos [nos] sillons ", puis une répétition aujourd'hui absente " marchons, marchons, qu'un sang impur abreuve vis sillons " ; " C'est vous [nous] qu'on ose menacer [méditer] " ; " Français, pour vous [nous], ah ! quel outrage ! " ; " S'ils tombent nos jeunes héros, La France [terre] en produit de nouveaux, Contre vous tout est prêt [tous prêts] à se battre ".
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