Lot n° 6

LE CENSEUR Ou Examen des actes et des ouvrages qui tendent à détruire ou à consolider la …

Estimation : 800 - 1 000 EUR
Adjudication : Invendu
Description
LE CENSEUR Ou Examen des actes et des ouvrages qui tendent à détruire ou à consolider la constitution de l’État Juin 1814-6 septembre 1815. À Paris, Chez Madame Marchant. Rédigés par MM. Comte et Dunoyer, avocats. Le Tome 3 comporte un article important de Saint-Simon (« Lettre sur l’établissement du parti de l’opposition »). 6 vol. in-8 reliés d’époque (demi-maroquin vert, dos orné, motifs composés de fleurons aux petits fers avec losanges et guirlandes). La 1ère page du n° 2 est en partie déchirée. Il semble qu’il manque 4 pages du Bulletin du Censeur entre les livraisons 2 et 4, qui seraient paginées de 9 à 12. Les pages 29 et 30 du Bulletin du Censeur sont en partie déchirées. Pour être complet il faut 7 vol. mais le 7e qui a été saisi est quasiment introuvable. Notes manuscrites de Vasseur (1 f.). La revue fut reprise en 1817 sous le titre « Le Censeur européen » : LE CENSEUR EUROPÉEN Ou Examen de diverses questions de droit public, et des divers ouvrages littéraires et scientifiques, considérés dans leurs rapports avec les progrès de la civilisation Février 1817-1818. À Paris, Au bureau de l’administration. Rédigés par MM. Comte et Dunoyer. 6 vol. in-8 reliés d’époque (plein cartonnage vert, étiquettes au dos, vertes et rouges avec encadrements filets or ; plats légèrement frottés). Pour être complet il faut 12 vol. (février 1817-17 avril 1819). Notes manuscrites de Vasseur (2 ff.). Joint : – Livraison de la Revue des Sciences humaines consacré au Censeur européen (n° 114, avril-juin 1964). Le seul journal de l’époque véritablement indépendant. Parut d’abord par livraisons de 2 ou 3 feuilles ; après la loi du 21 octobre, pour échapper à la censure, il ne parut plus qu’à des époques indéterminées, par livraisons de 20 feuilles. Le 7e volume, longtemps retenu sous les scellés, se trouve difficilement. Repris en février 1817, sous le titre « Le Censeur européen ». Repris une troisième fois deux mois après, quand la liberté eut été rendue aux journaux existants, et le droit d’en créer de nouveaux à tout le monde ; il prend alors le grand format, et devient quotidien sous le titre simplifié de « Le Censeur Européen » (15 juin 1819-22 juin 1820, 372 numéros en 2 séries). Cessa au rétablissement de la censure en 1820, et fut réuni au Courrier Français. (Hatin, pp. 317-318).
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