Lot n° 266
Sélection Bibliorare

Frédérique Louise duchesse de BRUNSWICK (1770-1819) née Orange-Nassau, sœur du Roi Guillaume Ier des Pays-Bas, elle épousa en 1790 Charles Georges Auguste duc héréditaire de Brunswick. 51 L.A. ou L.A.S., 1804-1819, à la Princesse de...

Estimation : 1000 - 1500
Adjudication : 1 500 €
Description
Montmorency ; environ 110 pages formats divers, qqs adresses et cachets de cire..Longue et belle correspondance où sont fréquemment cités les noms de grandes familles françaises ou prussiennes, ainsi que ceux de certains membres de la famille d’Orléans. Donnant et demandant principalement des nouvelles familiales et amicales, évoquant mariages, naissances et deuils, la duchesse commente parfois la situation politique en 1814 et 1815, lorsque son frère Guillaume est appelé sur le trône des Pays-Bas après un exil de 19 ans et que la Restauration a lieu en France : « Après un quart de siècle d’horreurs & de troubles, l’espoir de l’ordre & de la paix renaît sur la terre par le retour de votre maître légitime » (25 avril 1814). En 1815, elle annonce le décès de son mari, Guillaume-Frédéric, tué à Waterloo. Séjournant à La Haye ou près de Harlem, elle décrit une capitale et une cour redevenues brillantes. Selon elle, tout devrait aller de mieux en mieux même si le Congrès de Vienne se prolonge. Si elle avoue que ces questions « ne sont pas les affaires des dames », elle se permet cependant de parler de Napoléon, « des méfaits du monstre de l’Ile d’Elbe où je le trouve encore beaucoup trop près des honnêtes gens, car tant qu’il vivra il trippotera [...] je n’espère qu’en Dieu pour rendre infructueuses les machinations qu’il pouroit encore se permettre ! » (16 février1815). En août 1815, elle plaint le sort de Louis XVIII, insiste sur la conduite héroïque de la duchesse d’Angoulême et toutes les plaies cruelles subies par la France. Les dernières lettres sont principalement des lettres d’intérêt familial, mais l’on peut relever quelques mots sur le grand Wellington, le ministre français Lally-Tollendal, ou encore le compositeur Paër...
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