Lot n° 166

[MERCOEUR]. DESBORDES-VALMORE Marceline (1786-1859) Poétesse. Poème autographe signé «Elisa …

Estimation : 600 - 700 EUR
Adjudication : 689 €
Description
[MERCOEUR]. DESBORDES-VALMORE Marceline (1786-1859) Poétesse. Poème autographe signé «Elisa Mercoeur». S.l.n.d. (1835). 5 pp. ½ in-4. Très beau et long poème en hommage au triste destin de la poétesse Elisa Mercoeur (†1835), variante de celui paru plus tard en 1839 dans son recueil de poésies Pauvres Fleurs : «En regardant briller la couronne de rêves / Qui de ta pure vie agitait le flambeau / Triste, on reconnaissait sur ton front pâle et beau, / Une fleur en levée à de lointaines grèves (... ...). Qu'importe que la voie soit vulgaire ou sublime : / La douleur n'a qu'un cri qui sort du même abyme ; / Et le Christ en mourant n'entendit sur sa croix / que ceux qui lui criaient : mon Dieu ! J'aime et je crois.» Joint un article sur Elisa Mercoeur Une gloire nantaise, paru dans la Revue littéraire de Nantes par Georges Viau (paginé 193-202). Joint un poème imprimé de Mercoeur, intitulé Au Chien d'une jolie femme, (septembre 1825, 1 pp. in-16). Joint un croquis au crayon représentant le portrait de la poétesse Elisa Mercoeur, de profil. Abandonnée à sa naissance et recueillie par une famille bourgeoise de Nantes, tel fut le début du destin tragique de la poétesse Elisa Mercoeur ; elle deviendra pourtant l'égérie de Chateaubriand, et sera adulée par les romantiques Delavigne, Lamartine, Musset, Hugo, Dumas, Béranger ainsi que par Mélanie Waldor et Mme Récamier ; un succès et un talent qui la firent surnommer la «Muse armoricaine». Elle mourra à 35 ans d'une infection pulmonaire, mais surtout de chagrin, après le refus par le baron Taylor, de faire jouer sa pièce.
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