Lot n° 2

SOUVENIRS HISTORIQUES DE L'EMPEREUR NAPOLÉON Ier Composés d'un rare morceau de l'extrémité …

Estimation : 2 000 - 3 000 EUR
Adjudication : 2 300 €
Description
SOUVENIRS HISTORIQUES DE L'EMPEREUR NAPOLÉON Ier Composés d'un rare morceau de l'extrémité d'un grand cordon de l'Ordre de la Légion d'honneur en soie moirée rouge de l'empereur Napoléon, et d'une mèche de ses cheveux collée par une empreinte de cire noire. Ils sont fixés sur un papier avec inscriptions anciennes en partie cachées mentionnant : « Morceau du grand cordon porté par Napoléon à Ste Hélène. Donné à Paris par le M(aréch)al Bertrand »/« Pour Monsieur Delsarte» ; et « Ayez soin de ce trésor ! Ces cheveux m'ont été donnés par le valet de chambre de l'empereur, je vous en donne la foi de C. (croix) et m. f. (?) n'en doutera pas. H. Jolly C. (croix) ». Morceau de cordon : H. 9 cm. Papier : H. 22 cm. Taches et déchirures. Provenance : - François Alexandre Nicolas Chéri DELSARTE (1811-1871). - Son fils, Henri François DELSARTE (1834-1902). - Puis par descendance. Historique : François Delsarte (Solesmes, 1811-Paris, 1871), chanteur et pédagogue et théoricien du mouvement français. Au coeur de ses travaux sont les relations entre le geste et la musique, l'acteur et le spectateur, la langage rythmique du corps. Il réinvente les façons de bouger sur scène et de transmettre les émotions à travers le chant et la danse. Son approche innovante inspira au XXe siècle les metteurs en scène du cinéma muet et du théâtre, les compagnies de la danse moderne américaine et même les mouvements tels que Dress Reform visant à alléger les lourds costumes de femmes. Sa vision reposait sur une idée de trinité dont les trois composants en l'homme physique étaient la vie, l'âme et l'esprit. Appliquée au corps, cette trinité donnait aux membres l'expression de la vie, le torse symbolisait l'âme tandis que la tête l'esprit. Ses enseignements ont joué un rôle fondamental dans le domaine des arts de la scène européenne ainsi qu'aux États-Unis. Il chanta devant l'empereur Napoléon III en mars 1850.
Partager