RICHARD. Villefranche Sur Saône. Gérald RICHARD, Commissaire-Priseur. Bandes dessinées, livres, photographies. Vente cataloguée. anciens & Editions Originales - Illustrés modernes. SAMEDI 21 OCTOBRE 2023 à 11h00 et 14h00. 592, boulevard Albert-Camus 69400. Vous pouvez enchérir par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réservation de ligne à l’étude avant le VENDREDI 20 OCTOBRE à 18h00 Tel. : + 33 (0) 4 28 39 00 20 ou DROUOT LIVE vous pouvez donc enchérir sur la plateformes (+1,8 % HT). AVEC INSCRIPTION AVANT LE SAMEDI 21 à 09H00

Samedi 21 octobre 2023

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[Journal révolutionnaire] Le LOGOGRAPHE, Journal national. [Du n° 138 (6 février 1792) au n° …

Estimation : 380 - 800 EUR
Adjudication : 350 €
Description
[Journal révolutionnaire] Le LOGOGRAPHE, Journal national. [Du n° 138 (6 février 1792) au n° 304 (31 juillet 1792), à l'exception des n° 151, 152, 153, 158, 212 et 213, qui manquent]. [Paris], Baudouin, s.d. [1792], 161 numéros + 4 suppléments (aux numéros 255, 277, 280 et 304) ; soit 165 numéros in-folio (sur 465 parus) brochés. -Coin sup. des n° 207 à 211 endom. (manque de papier) avec perte de qq. mots ; mouillures sur les n° 181 et 182 sans gêne pour la lecture ; mouillures marginales sur 10 numéros environ. Présentés en 5 recueils rassemblés chacun par une ficelle en marge, d'époque. Tourneux 10663; Deschiens p. 319 ;Hatin p. 132-133 ; Martin et Walter v.-893 Importante série de ce fameux périodique, qui parut du 27 avril 1791 au 17 août 1792.Elle comprend le dernier tiers des numéros parus (à l'exception des 18 derniers). Ils couvrent les six derniers mois de l'Assemblée législative, période déterminante dans la chute de la Monarchie. Le Logographe est une source fondamentale pour cette période cruciale. Rédigé par Etienne LE HODEY DE SAULT-CHEVREUIL d'aprés le travail des membres de la société Logographique installés dans une loge derrière le fauteuil du président de l'Assemblée législative dans laquelle le Roi et sa famille se réfugièrent le 10 août 1792 Il vécut à peine un an et demi (465 numéros du 27 avril 1791 au 17 août1792). Louis XVI, qui le finançait sur sa liste civile le lisait journalièrement : c'était le seul organe de presse donnant la sténographie des débats de l'Assemblée sans aucune suppression ou modification. Même les Jacobins prenaient à témoin le Logographe pour rétablir leurs véritables propos. Ce périodique est donc plus fiable que le Moniteur lui-même pour connaître la teneur exacte des débats parlementaires. Hatin, pp. 132-134. La Législative le supprima le 17 août 1792 au motif qu'il était trop favorable au Monarque. Les collections complètes sont d'une insigne rareté. Les séries aussi importantes que celle présentée ici sont exceptionnelles dans le commerce.
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