Lot n° 23

LE PELLETIER (Jean). L'Alkaest ou le dissolvant universel de Van-Helmont, Revelé dans plusieurs …

Estimation : 400 - 600 EUR
Adjudication : 505 €
Description
LE PELLETIER (Jean). L'Alkaest ou le dissolvant universel de Van-Helmont, Revelé dans plusieurs Traitez qui en découvrent le Secret. Rouen : Guillaume Behourt, 1704. — In-12, demi-veau cerise, plats de papier rouge orné d'une roulette dorée en encadrement, dos lisse orné, tranches mouchetées (reliure du XIXe siècle). Caillet, 6550 - Duveen-353 - Stanislas de Guaita, 1551. Édition originale recherché de cet ouvrage du commerçant et érudit rouennais Jean Le Pelletier (1633-1711) sur l'alkahest, dissolvant universel capable de ramener tout corps à sa matière première, inventé par Paracelse au XVIe siècle et remis sur le devant au XVIIe siècle par le chimiste Franciscus Mercurius Van Helmont (1614-1699). Le Pelletier est l'auteur de la préface qui occupe la majeure partie du livre, c'est-à-dire plus de 100 pages. Il y démontre notamment que le médecin et alchimiste anglais George Starkey (1627-1665) était celui qui avait découvert la véritable nature de l'alkahest. Pour Le Pelletier, ce dernier était un produit chimique destiné à devenir un médicament, « et c'est à l'appui de cette thèse qu'il présente les textes de Philalèthe et de Starkey, qui se trouvent ainsi réduits au rang de simples témoignages » (Bernard Joly, « L'Alkahest, dissolvant universel », in «Revue d'histoire des sciences, 1996, p. 337). Après cette introduction figure la traduction française de textes anglais ou latins de Starkey qu'il écrivit également sous le pseudonyme de Philalèthe, notamment le « Secret de la liqueur immortelle ou de l'alkaest », cinq chapitres de la seconde partie de la « Pyrotechnie » et le traité posthume intitulé « Liquor Alkaest » consacré à l'exposé des procédés de fabrication du « Sel Armoniac » à partir de l'esprit volatil d'urine. En conclusion, Le Pelletier donne ses propres « Réflexions sur la manière de faire l'Alkaest, que Starkey décrit » dans ses traités. Dos entièrement refait au XXe siècle, les plats, rapportés, sont ceux du XIXe siècle. Rousseurs éparses.
Partager