AUCTIONART - REMY LE FUR & Associés – LIVRES ANCIENS et MODERNES. Partie 1 ; MARDI 29 OCTOBRE 2024 à 14h00 Drouot salle 4 - Vous pouvez donc enchérir par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réserva-tion de ligne à l’étude. Tel : + 33 (0) 1 40 06 06 08 / OU VENTE DROUOT LIVE Pour enchérir le jour de la vente, n'oubliez pas de vous inscrire avant le mardi 29 octobre 12H00. Frais enchères sur Drouot Live 1.8% TTC en sus

Mardi 29 octobre 2024

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Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764). Hippolite et Aricie. Tragédie mise Musique. Représentée par …

Estimation : 2 000 - 3 000 EUR
Adjudication : 2 846 €
Description
Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764). Hippolite et Aricie. Tragédie mise Musique. Représentée par L'Académie Royale de Musique le Jeudy Premier Octobre 1733. Partition in folio, gravé par De Gland. Paris, Chez l'Hauteur, Boivin, Le Clerc, 1733, grand in folio, plein veau de l'époque, dos à 6 nerfs, caissons ornés, pièce de titre en maroquin ; titre, prologue (XXIX, distribution p. XXX), 206, 2 feuillets réglés ajoutés, 4 + 1 pp. Édition originale très rare de la « Partition in folio », partition d'orchestre « gravée par De Gland, imprimée par Montulé », de cette « Tragédie représentée par l'Académie Royale de Musique le Jeudy Premier Octobre 1733 ». Exemplaire augmenté des « Changements conformes à la représentation », 5 pp. in fine. Un summum du genre ! Et la notice de Clément et Larousse est édifiante : « Le sujet de la pièce est le même que celui de la Phèdre de Racine. Rameau était déjà âgé de cinquante ans, et n'avait pu encore aborder la scène lyrique. Après avoir assisté à une représentation de Jephté, il se décida à s'adresser à l'abbé Pellegrin pour en obtenir un poëme ; mais l'abbé, qui vivait de ses ouvrages, lui déclara qu'il exigeait préalablement un billet de 500 livres comme garantie en cas d'insuccès. Le marché fut conclu, et l'abbé donna le manuscrit d'Hippolyte et Aricie. Quelques temps après, Rameau fit entendre des fragments de sa musique, probablement le premier acte, chez le fermier général La Popelinière, son protecteur. Au milieu de la répétition, Pellegrin se lève avec transport, court au compositeur et lui dit : « Monsieur, quand on a fait de la musique de cette beauté, on n'a pas besoin de caution », et aussitôt il prend le billet et le déchire avant tout le monde ». Très bel état intérieur, défauts aux mors et aux coins, fortes épidermures, mais reliure solide et donc restaurable.
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