MALLARMÉ (Stéphane). Les Poésies. Bruxelles, Deman, 1899. In-4, box vert, plats entièrement ornés d'un décor géométrique composés de filets droits estampés en noir et de filets courbes dorés, dos lisse, tranches dorées, doublures de box...
Estimation :
2000 / 3000
Adjudication :
2 000 €
Description
crème serties d'un filet doré, gardes de soie verte, couverture et dos, chemise et étui (H. Alix).
Première édition complète, en partie originale. Cette première édition typographique suit de douze ans la rarissime photolithographie du manuscrit, qui n'avait été tirée qu'à 47 exemplaires. Mallarmé songea dès 1888 à une seconde édition des Poésies, mais ses nombreuses hésitations en retardèrent l'exécution, qui n'advint qu'après sa mort. Posthume, donc, cette édition des Poésies est la dernière établie par le poète. Elle contient quinze pièces inédites, d'autres remaniées, et une bibliographie des publications de l'auteur dressée par ses soins. Œuvre d'art à part entière — selon la volonté du poète, qui considérait l'impression de ses textes comme le prolongement de son écriture —, cette édition fut élégamment imprimée en caractères italiques, en rouge et noir, et ornée d'un remarquable frontispice de Félicien Rops intitulé La Grande Lyre. Un des 50 exemplaires de tête sur japon, justifié et paraphé par l'éditeur, bien complet de la jolie couverture de l'ouvrage, illustrée par Théo van Rysselberghe. Somptueuse reliure doublée d'Alix ornée d'un élégant décor géométrique.
Première édition complète, en partie originale. Cette première édition typographique suit de douze ans la rarissime photolithographie du manuscrit, qui n'avait été tirée qu'à 47 exemplaires. Mallarmé songea dès 1888 à une seconde édition des Poésies, mais ses nombreuses hésitations en retardèrent l'exécution, qui n'advint qu'après sa mort. Posthume, donc, cette édition des Poésies est la dernière établie par le poète. Elle contient quinze pièces inédites, d'autres remaniées, et une bibliographie des publications de l'auteur dressée par ses soins. Œuvre d'art à part entière — selon la volonté du poète, qui considérait l'impression de ses textes comme le prolongement de son écriture —, cette édition fut élégamment imprimée en caractères italiques, en rouge et noir, et ornée d'un remarquable frontispice de Félicien Rops intitulé La Grande Lyre. Un des 50 exemplaires de tête sur japon, justifié et paraphé par l'éditeur, bien complet de la jolie couverture de l'ouvrage, illustrée par Théo van Rysselberghe. Somptueuse reliure doublée d'Alix ornée d'un élégant décor géométrique.
