CONAN HÔTEL D'AINAY LYON. MANUSCRITS - AUTOGRAPHES - Première partie – MERCREDI 22 JANVIER 2025 à 14h30. Lyon Hôtel d'Ainay. Vous pouvez enchérir par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réservation de ligne à l’étude avant le mercredi 18 janvier à 12h00 Tel. : + 33 (0) 4 72 73 45 67 ou DROUOT LIVE vous pouvez donc enchérir sur la plateformes (+1,8 % HT). AVEC INSCRIPTION AVANT LE MERCREDI 22 JANVIER à 12H00

Mercredi 22 janvier 2025

Lot Précédent
Lot n° 100
Lot Suivant

HAUTES-ALPES. 270 lettres, la plupart adressées à Madame Charbonnel, maitresse de pension au …

Estimation : 300 - 400 EUR
Description
HAUTES-ALPES. 270 lettres, la plupart adressées à Madame Charbonnel, maitresse de pension au Couvent du sacré cœur de Marie à Gap (1836), puis directrice d'une pension de demoiselles à Gap, et directrice de l'École Normale à Gap (1854) puis à Aix. Circa 1830-1860. Enveloppes conservées. Correspondance familiale (essentiellement) et sur son activité de directrice d'une pension de demoiselles à Gap. Elle fut mariée au peintre Jean-Baptiste Guignet (une quinzaine de lettres sont adressées à lui). Un certain nombre de lettres sont adressées à d'autres membres de sa famille et personnes apparentées (dont une longue lettre d'un inspecteur des écoles adressées à l'abbé Jullien, chanoine archiprêtre de Gap). Figurent également d'intéressantes lettres d'un peintre nommé Charbonnel, ami de BERLIOZ (la famille Charbonnel a une ramification en Isère et certaines lettres sont adressées aux familles Baboin à La Côte-Saint-André et De Nolly à Viriville; Jean-Baptiste Guignet termina sa vie à Viriville). « […] Mais ce qui serait pour moi le comble de mes vœux et une véritable bonne fortune, ce serait la commande d'un tableau d'église d'une dimension un peu grande. Gap est une ville de dévotion, l'ornement des églises doit occuper le clergé et les saintes âmes du pays, et il me semble qu'il ne serait pas impossible de me procurer quelque travail de ce genre, surtout en considération de la modicité du prix, car je pourrais faire pour cinq ou six cents francs, le même tableau dont un artiste ordinaire demanderait douze ou quinze cents francs et peut être plus […]. J'ai été très agréablement surpris, il y a quelques tems, par la visite imprévue de Berlioz et de sa mère, leur projet étant de passer par Gap en retournant à Aix, je pense que tu les auras vus et qu'ils t'auront donné de mes nouvelles. Berlioz t'aura sans doute aussi parlé de l'obligeance qu'il a eu de me placer à Lyon les deux mêmes tableaux que je t'envoie […] ».
Partager