Lot n° 115

[MARÉCHAL (Nicolas), alias marquis de BIÈVRE] — Vercingentorixe, tragédie, œuvre posthume du …

Estimation : 120 - 150 EUR
Description
[MARÉCHAL (Nicolas), alias marquis de BIÈVRE] — Vercingentorixe, tragédie, œuvre posthume du sieur de Bois-Flotté, étudiant en Droit-Fil : suivie de notes historiques de l’auteur. Sans lieu, ni nom 1770, in-8° de 56 pp. et un frontispice gravé qui représente une tablée et ses convives écroulés après s’être battus, avec cette légende : « Je vais me retirer dans ma Tente, ou ma Nièce / Et… j’attendrai la mort de la faim, de la pièce ». Avec une ‘Lettre de Madame la Comtesse Tation, à l’éditeur…’ Édition originale. « Le premier calembourdier (ou calembouriste) peut entrer en scène, c’est Nicolas Maréchal, ‘prince du calembour’ autoproclamé marquis de Bièvre (1747-1789), mousquetaire et fin diseur, petit-fils du premier chirurgien de Louis XIV. Il publia en 1770 une Lettre écrite à Madame la Comtesse Tation par le Sieur de Bois-Flotté, étudiant en droit fil que suivirent bientôt Notes historiques sur l’abbé Quille, Les amours de l’Ange-Lure et de la Fée-Lure puis une pièce de théâtre en un acte intitulée Vercingentorixe, farcie de calembours qui n’ont rien à voir avec l’action et qui la parasitent irrespectueusement. Elle contient ces vers immortels : ‘Je sus comme un cochon résister à leurs armes, / Et je pus comme un bouc dissiper vos alarmes’ » in : ‘Le Calembour’ de J.-B. Evette. Il est l'auteur de l'article Kalembour de l’Encyclopédie. Réf. : Quérard ‘Supercheries’ I-135. Relié avec : [MARÉCHAL (Nicolas), alias marquis de BIÈVRE] – Lettre écrite à Madame la Comtesse Tation, par le Sieur de Bois-Flotté, étudiant en droit-fil. Ouvrage traduit de l'Anglois. Quatrième édition, Augmentée de plusieurs Notes d'infamie. Amsterdam, Aux dépens de la Cie des Perdreaux 1770, in-8° de xvi-26pp.- 1f d'errata et une gravure frontispice de Dienkerpergh et d’un joli en-tête à mi-page servant d'introduction à ce recueil de calembours. Réf. : Barbier II-1195c, Gay-Lemonnier II-805. Relié avec : [VIEUVILLE DE SAINT-CHAMOND (Charles Louis Auguste de La)] – Ah ! Que c’est bête ! Par M. TIMBRÉ. Quand Jean-Bête est mort, il a laissé bien des Héritiers. À Berne, De l’imprimerie des Frères Calembourdiers à la Barbe-bleue 10007006016 [1776], in-8° de 61 pp., sans frontispice. Édition originale de ce recueil en prose entremêlé de calembours. Réf. : Gay-Lemonnyer I-37, Quérard ‘Supercheries’ III-833d. « Il en est de ce titre comme du nom du prince Tarare, qu'on ne pouvait entendre sans en devenir l'écho. Jamais titre ne fut plus scrupuleusement rempli. C'est une polissonnerie dans le goût de la brochure de M. le marquis de Bièvre sur l'histoire de la Comtesse-Tation ». Relié avec : [RAGOT DE GRANDVAL (Charles François)] – Les deux Biscuits, tragédie. Traduite de la Langue que l’on parloit jadis au Royaume d’Astracan. Et mise depuis peu en Vers François. Se vend à Astracan [Paris], Chez un Libraire 1759, in-8° de 31 pp.. Brochure récréative, où l'auteur ne dément pas sa verve spirituellement piquante et gaie. Réf. : Barbier I-919b ‘Les initiales des noms des personnages dans l’ordre où ils se trouvent au v° du titre forment le nom de Grandval…’, Weller I-129 pour l’attribution du lieu d’édition. Ensemble relié à l’époque en un volume in-8° (12,5 x 19,5 cm) demi-basane blonde, dos lisse orné de filets or et fleurons. Petit accroc en tête, la pièce de titre censurée.
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