Lot n° 116
Sélection Bibliorare

MILTON (John) — Le Paradis Perdu de Milton. Poème héroïque, traduit de l’anglois. Avec les …

Estimation : 400 - 500 EUR
Description
MILTON (John) — Le Paradis Perdu de Milton. Poème héroïque, traduit de l’anglois. Avec les remarques de Mr. Addisson. Seconde édition, revûë corrigée. Paris, Cailleau Brunet Bordelet Henry, 1729. 3 vols. in-12 (16,5 x 10,1 cm) de 24 pp.- cliv-235 pp., 1f.-324 pp., 306 pp.-3ff.. Reliures d’époque, plein maroquin citron, dos à nerfs orné de filets avec rosace en pointillé entre, pièces de titre et de tomaison beige et rouge, triple encadrement de filets or sur les plats, roulette sur coupes, gardes coquille, toutes tranches dorées sur marbrure. Superbe exemplaire réglé dans une très jolie reliure (Padeloup). Nicolas-François DUPRÉ DE SAINT-MAUR fait imprimer par Jacques Chardon en avril 1729 une traduction en prose du Paradis perdu de John Milton qui n'est sans doute pas de lui, plus probablement de Claude Joseph CHIRON DE BOISMORAND, 1680-1740, mais qui lui vaut d'être élu membre de l'Académie française en 1733. Voir le ‘Journal de Collé’, tome I, p. 386. « BOISMORAND (Claude-Joseph CHIRON de), né à Quimper, fut longtemps jésuite, et professa la rhétorique à Rennes. Il avait l’imagination vive, forte et féconde. Il quitta la Société de Jésus, dont l'institut ne lui convenait pas, et auquel il convenait encore moins à celui-ci par ses goûts et ses habitudes : il jurait et aimait le jeu passionnément. On a de lui ‘Mémoires pour des affaires épineuses et célèbres’ que l’on compare à ce que Démosthène a fait de plus éloquent. On assure que la traduction de Milton attribuée à Dupré de Saint-Maur est de lui. Après une vie très peu régulière, il mourut, dit-on, sous le cilice en 1740 » d’ap. Feller III-111. Réf. : Brunet III-1731 ‘Cet exemplaire a été payé à la vente Porquet 1889, 89 fr. et les frais’.
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