Lot n° 35

DESCARTES (René). Meditationes de prima philosophia, in quibus Dei existentia, animæ humanæ a …

Estimation : 1 500 - 2 000 EUR
Adjudication : Invendu
Description
DESCARTES (René). Meditationes de prima philosophia, in quibus Dei existentia, animæ humanæ a corpore distinctio, demonstrantur. His adjunctæ sunt variæ objectiones doctorum virorum in istas de Deo anima demonstrationes; cum responsionibus authoris. Amstelodami, apud Ludovicum Elzevirium, 1642. 2parties, en un volume petit in-12, (20)-496-212pp., y compris un titre particulier pour la seconde partie, vélin à recouvrement, vestige de liens de parchemin, titre à l'encre au dos; dos taché, taches et mouillures marginales (reliure de l'époque). Seconde édition, en grande partie originale, imprimée à Leyde par Frans de Heger pour le libraire Lodewijk Elzevier à Amsterdam. L'originale avait paru en 1641, également en latin, et la première traduction française ne verrait le jour qu'en 1647 sous le titre «Les Méditations métaphysiques touchant la première philosophie. Elle comprend diverses corrections et plus de 200pages d'augmentations. LesMéditationes à proprement parler occupent les pp.1-95, et sont suivies de 6séries d'objections suivies chacune de réponses (pp. 96-496), concernant principalement les définitions, les axiomes et les postulats relatifs à l'existence de Dieu et à la distinction entre l'âme et le corps. Une seconde partie, en édition originale (212pp.) livre une septième série d'objections, formulées par le jésuite Pierre Bourdin, à nouveau avec les réponses de René Descartes, ainsi qu'une lettre de ce dernier sur le même point adressée à un autre jésuite, Jacques Dinet. Le développement le plus détaillé de sa philosophie telle que présentée dans le Discours de la méthode (1637). René Descartes y présente sa réflexion comme une reconstruction de la métaphysique originelle mais dans une nouvelle terminologie. Surtout, il développe une philosophie systématique qui interroge aussi le choix des questions et la méthode à adopter pour y répondre. Il prend en compte la philosophie aristotélicienne et la pensée scolastique, mais développe en toute liberté sa pensée en dehors de cette tradition. Rare.
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