Lot n° 90

Gustave COQUIOT (1865-1926) — MANUSCRITS autographes et TAPUSCRIT, La Terre frottée d’ail, 1922-1925, avec son cachet encre ; et 10 L.A.S. adressées à Coquiot, 1925-1926 ; plus doc. joints.

Estimation : 1000 - 1500 €
Adjudication : Invendu
Description
Bel ensemble sur son livre La Terre frottée d’ail (Delpeuch,1925), illustré par Raoul Dufy.Carnet Été 1922 ; carnet in-12 (15 x 10 cm, dos toilé), 51 ff. au crayon. Notes sur son voyage dans le Midi, du 11 juillet au 11 août, de la Crau à Antibes ; elles nourriront le livre. En tête, sur un feuillet volant, les téléphones de Dufy et de l’éditeur Delpeuch.3 feuillets de cahier petit in-4, sur lesquels Coquiot a collé des notes au crayon sur Marseille et la Provence (et la photographie d’une villa à Endoume). 6 feuillets in-4 (papier jaune) à l’encre violette. – Princesse et Monsieur Henry, deux brefs récits mettant en scène un pêcheur d’Antibes entretenu par une princesse orientale, et un vieux beau de Marseille. – Notes sur le Café des Arènes à Nîmes. – « Liste des amateurs pour l’édition de luxe ». Tapuscrit complet (160 p. in-4), sous chemise avec le titre et note : « Mon manuscrit : (160 pages) » ; quelques corrections autographes.10 L.A.S. reçues par Coquiot (ou Madame) à propos de La Terre frottée d’ail : Henri Barre (Hôtel-Restaurant du Midi à Arles), Maurice BEAUBOURG (« Raoul Dufy est un délicieux dessinateur, qui avec de simples traits sans ombres, arrive à donner à ses dessins […] une curieuse intensité de vie et de soleil »), Berthe Cantinelli, Maxime DETHOMAS, Théodore DURET (éloge de l’ail), Émile Othon FRIESZ, J.A. Gibert (Musée Grobet-Labadie), Émile Lèbre (d’Aix), Gabrielle Réval, Paul SIGNAC (« Votre œuvre est gaie, naturelle, vivante… et il n’y a pas foule, par ce temps d’emmerdement gidesque et de po-ï-esie pure, et j’aime mieux qu’on vante la bourride ou la rouille […] Les images de Dufy sont charmantes. Il sait ce que c’est qu’un trait et qu’une feuille de papier »…). Plus une carte de visite de J. Paul-Boncour. Important dossier de coupures de presse sur le livre, dont le tapuscrit d’un article de Jean de La Hire corrigé par Coquiot.
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