MAISON R&C, Commissaires-Priseurs Associés. LIEU DE LA VENTE 224 rue du PARADIS 13006 MARSEILLE ; VENDREDI 23 MAI 2025 à 11H00 et 14h00 – LIVRES ANCIENS et MODERNES - MANUSCRITS. VOUS pouvez enchérir - En live, sur la plateformes Drouot Live (+1,8 % HT) Avec inscription. Ou Par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réservation de ligne à l’étude. Tel : +33 (0) 1 87 44 88 63 - E-Mail : contact@maisonrc.com - Pour enchérir le jour de la vente, n'oubliez pas de vous inscrire avant le VENDREDI 23 MAI 2025 à 9H00

Vendredi 23 mai 2025

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Sélection Bibliorare

MADAGASCAR, Mémoire du Roy, Réponses et observations de Mrs Les administrateurs, c.1785 — Manuscrit de trois pages et demie in-folio à l’encre brune sur papier vergé (39,5x24,5cm)

Estimation : 1 500 - 2 000 €
Adjudication : Invendu
Description
L’Isle de Madagascar a été regardée ,depuis la prise de possession non seulement comme une ressource d’où les Isles de France et de Bourbon pourraient tirer des bestiaux et du riz pour la subsistance des habitants et celle des troupes et autres mais encore comme un lieu propre à la fondation d’une nouvelle colonie. Des mémoires rédigés par des gens dont l’imagination s’était exaltée à la vue de la plus grande Isle du monde et qui regardaient son sol susceptible de tout genre de culture ont déterminé le Gouvernement à y former établissement plus considérable. En 1772 le S. de Benyousky y fut envoyé avec un corps de Volontaires à ses ordres. Il s’établit à la baye d’Antongil, mais soit qu’il n’ait pu parvenir à se concilier l’affection des naturels du pays, soit que l’insalubrité de l’air ait opposé à ses projets des obstacles invincibles, il n’en est résulté qu’une consommation inutile d’hommes et d’argent.
Le corps que le S. Benyousky commandait s’est trouvé réduit à une poignée de malades énervés par l’intempérie du Climat […] Comme le service du Roy n’exigera plus un remplacement de noirs aussi considérable que par le passé, les S.r de Souillac et Cheureau pourront permettre des traites particulières jusqu’à la concurrence de mille noirs par an répartissant cette facilité de manière que les habitants des deux Isles y participent à raison de leurs besoins et de l’étendue de leur culture, mais toujours eu égard à des services rendus en observant en outre qu’aucun habitant ne puisse en obtenir par cette voye plus de vingt par an.
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