Lot n° 18

ADIMARI (Alessandro). — La Clio overo cinquanta sonetti, sopra piu persone della famiglia o casata degli Adimari Che da che s'ha notizia del suo Principio in Firenze fino all'anno 1550. — Florence : Amadore Massi, Lorenzo Landi, 1639.

Estimation : 400 - 600
Adjudication : Invendu
Description
– [Suivi de] : La Tersicore o vero Scherzi, e paradossi poetici sopra la Beltà delle Donne Fra'disetti ancora ammirabili, e vaghe. Florence : Amadore Massi, Lorenzo Landi, 1637.
– [Et de] : ARENA (Arsenio). Asilia madrigali.
Bergame : Comino Ventura, 1610. — 3 ouvrages en un volume in-4, parchemin rigide, dos lisse orné, tranches mouchetées rouge (reliure du XVIIIe siècle).

Rare recueil de 3 rares ouvrages de poésies italiennes du début du XVIIe siècle.
Les deux premiers ouvrages sont l'œuvre du poète florentin Alessandro Adimari (1579-1649) et sont en édition originale. « La Clio » est un recueil de 50 sonnets dédiés à différents membres de la famille Adimari, retraçant leur lignée depuis les premières mentions de leur origine à Florence, à la fin du VIIIe siècle, jusqu'en 1550. Ce recueil est dédié à Catarina Adimari. Chaque poème est accompagné d'une Attestation » du sonnet, comme le nomme l'auteur. L'édition se distingue par un superbe titre gravé représentant un arbre généalogique, orné d'une peau de lion sur laquelle figure le titre. On trouve également les armoiries des Adimari gravées sur bois dans le texte à la page 119.

Le second ouvrage est également un recueil de 50 sonnets d'Adimari, consacré cette fois à la beauté des femmes, avec Tersicore, la muse de la danse et de la poésie lyrique de la mythologie grecque, comme symbole. Il est orné d'un magnifique titre gravé. L'auteur se démarque par son approche paradoxale et humoristique, célébrant la beauté des femmes tout en tenant compte de leurs défauts et imperfections physiques, ce qu'osent rarement d'autres poètes de la Renaissance.
Le dernier ouvrage du recueil est une édition originale rarissime des « Madrigaux d'Arsilia » d'Arsenio Arena, dédiée à Hieronimo Poncino. Imprimée à Bergame, cette œuvre se distingue par un élégant encadrement Renaissance gravé sur bois au titre, ainsi que des encadrements typographiques pour chacun des madrigaux. À ce jour, il s'agit du seul exemplaire connu, n'étant référencé dans aucune bibliothèque publique ni cité par aucun bibliographe.

DE LA BIBLIOTHÈQUE DU MARQUIS DE TERZI DE BERGAME, dont les livres provenant de sa riche bibliothèque furent dispersés lors d'une vente aux enchères à Paris à partir du 11 mars 1861.
Bon exemplaire en reliure ancienne.
Plats et dos salis. Taches à quelques feuillets.

Provenance :
– Philippi Albini, avec signature page 5 de « Clio ».
– Marquis de Terzi de Bergame, avec ex-libris (vente 1861, n° 1053).
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