Description
comédie « Les Philosophes » de Charles Palissot de Montenoy.
Représentée en 1760 elle eut un très grand succès mais provoqua l'agacement et la colère des philosophes qui y étaient ridiculisés. S'ensuivit une querelle et la production de nombreux textes écrits en faveur ou contre la comédie des « Philosophes ».
Le présent recueil comprend 15 de ces pièces, dont voici le détail :
1. CONSEIL DE LANTERNES, ou La véritable vision de Charles Palissot, pour servir de post-scriptum à la Comédie des Filosofes. S.l. : Aux remparts, 1760. — 24 pp. Pièce en faveur de la comédie.
2. LETTRES DE MONSIEUR DE VOLTAIRE, à M. Palissot, avec les réponses, A l'occasion de la Comédie des Philosophes. Genève, 1760. — 68 pp., 2 planches. Complet des deux planches représentant les deux faces d'une médaille.
3. COPIE DE LA TROISIÈME LETTRE DE M. DE VOLTAIRE à M. Palissot. Le 18 Juillet 1760, aux Délices. S.l., [1760]. — 8 pp.
4. LES SI ET LES MAIS, Lettre à M. l'Abbé de la Porte. Par-tout, 1760. — (1 f.), 8 pp., (1 f. blanc). Pièce anonyme en faveur de la comédie.
5. RÉPONSES AUX QUAND, AUX SI ET AUX POURQUOI. Bruxelles, 1760. — 20 pp.
6. [COYER (Gabriel-François]. Discours sur la satyre contre les Philosophes, Représentée par une Troupe qu'un Poëte Philosophe fait vivre, & approuvée par un Académicien qui a des Philosophes pour Collègues. Athènes : chez le Libraire anti-Philosophe, 1760. — Frontispice, 91 pp.
7. RÉPONSE AUX DIFFÉRENS ÉCRITS PUBLIÉS CONTRE LA COMÉDIE DES PHILOSOPHES, ou Parallele des Nuées d'Aristophane, des Femmes Sçavantes, du Méchant, & des Philosophes. Par M. D. L. M. C. S.l., 1760. — Frontispice, 76 pp.
8. POINSINET. Le Petit philosophe, comédie en un acte et en vers libres. Représentée pour la premiere fois par les Comédiens Italiens Ordinaires du Roi, le 14 Juillet 1760. Paris : Prault petit fils, 1760. — Frontispice, 55 pp.
9. [CAILLEAU (André-Charles)]. Les Originaux, ou les fourbes punis, parodie, scène par scène, des prétendus philosophes, comédie nouvelle, En trois Actes & en Vers. P. M.** d'aucune Académie ni de Société. Nancy, 1760. — Frontispice, 62 pp., (1 f. blanc).
10. [POINSINET DE SIVRY (Louis)]. Les Philosophes de bois, comédie en un acte, en vers. Par Mr. Cadet de Beaupré. Représentée pour la premiere fois sur son Théâtre le 20 juillet 1760. Paris : Ballard, 1760. — Frontispice, 33 pp., (1 f. blanc).
11. L'UTILITÉ DES COMPÈRES, vaudeville nouveau, Chanté pour la première fois sur le théâtre des comédiens artificiels de Passy, Dans le Divertissement de la Comédie des Philosophes de bois, Le Dimanche 20 Juillet 1760. Les Paroles de Polichinel. La Musique de son Compère. S.l., 1760. — 5 pp. dont la troisième comprend la musique gravée.
12. LES TRISTES ADIEUX DE PALISSOT. Qui part pour le Royaume du Pont. Rapsopolis, 1760. — 23 pp. Sans la figure.
13. EPITRE À UN AMI, DANS SA RETRAITE, à l'occasion des Philosophes, et de L'Écossaise. Amsterdam, 1760. — 11 pp.
14. LETTRE SUR LA COMÉDIE DE L'ÉCOSSAISE. S.l., [1760]. — 12 pp. « L'Écossaise » est une pièce de Voltaire.
15. REQUÊTE ADRESSÉE À MESSIEURS LES PARISIENS, par B. Jérôme Carré, natif de Montauban, Traducteur de la Comédie intitulée, Le Caffé ou l'Ecossaise, pour servir de Post-Préface à ladite Comédie. S.l., s.d. — 8 pp.
Charnières fendues, coins émoussés.