Lot n° 404

BANVILLE Théodore de (1823-1891). POÈME autographe, La Comédienne. Strophes récitées par Mademoiselle Sarah Bernhardt ; 5 pages infol. Important poème de 24 quatrains, superbe évocation du théâtre à Paris et des...

Estimation : 800 - 1000
Adjudication : 400 €
Description
servitudes et grandeurs de l'art de la comédienne, destiné à être lu par Sarah BERNHARDT. Il semble être resté inédit. Le manuscrit présente des ratures et corrections ; la 12e strophe a été entièrement refaite. «Paris entier ! Je vois sous les flammes du lustre Embrasant les beaux lys et leurs nobles pâleurs Paris vivant, Paris charmant, Paris illustre Et l'éblouissement des femmes et des fleurs. [...] Une comédienne oh ! c'est bien peu de chose Murmure de bonheur ou grimace d'effroi C'est un jouet doré frêle et couleur de rose, Dont on rit et qu'on laisse après non pas pour toi ! Car toi tu le comprends, notre vaillant délire ! [...] Et pour toi, qui suivant la mouvante mêlée, Voyait Rachel mourant s'appuyer au décor Et chanceler aussi Dorval échevelée Une comédienne est quelque chose encore»...
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