EUCOLOGE, ou Livre d'Eglise à l'usage de Paris. Paris, Claude Simon, 1789. Grand in-12, maroquin rouge, plat orné d'une bordure et d'une plaque de Dubuisson dite à la chauve-souris, dont les motifs d'angle sont mosaïqués de maroquin vert frappé...
Estimation :
400 / 500
Adjudication :
750 €
Description
d'un fleuron doré, au centre, dans une guirlande de feuillage et tenu par un ruban, un médaillon mosaïqué de maroquin vert portant un emblème différent sur chaque plat, dos orné avec les deux emblèmes répétés, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin vert, tranches dorées (Reliure de l'époque).
Exceptionnelle reliure révolutionnaire mosaïquée, typique des livres de piété offerts à l'occasion de leur mariage aux jeunes époux, qui porte, mêlé à l'emblème de l'amour signant son engagement qui symbolise le mariage, le faisceau de licteur révolutionnaire symbolisant le civisme. La présence de ces deux symboles fait de cette reliure un témoignage, extrêmement rare, du changement opéré dans l'institution du mariage lors de la Révolution : celui-ci cessait d'être un acte purement religieux, mais devenait dans la nation française un acte civil indépendant. Reliure remarquable et parfaitement conservée. Ex-libris d'une main féminine de l'époque – la mariée, peut-être – au regard du faux-titre. De la bibliothèque Ginette et Henri Cottez, avec ex-libris. Coin inférieur du titre réparé, quelques rousseurs.
Exceptionnelle reliure révolutionnaire mosaïquée, typique des livres de piété offerts à l'occasion de leur mariage aux jeunes époux, qui porte, mêlé à l'emblème de l'amour signant son engagement qui symbolise le mariage, le faisceau de licteur révolutionnaire symbolisant le civisme. La présence de ces deux symboles fait de cette reliure un témoignage, extrêmement rare, du changement opéré dans l'institution du mariage lors de la Révolution : celui-ci cessait d'être un acte purement religieux, mais devenait dans la nation française un acte civil indépendant. Reliure remarquable et parfaitement conservée. Ex-libris d'une main féminine de l'époque – la mariée, peut-être – au regard du faux-titre. De la bibliothèque Ginette et Henri Cottez, avec ex-libris. Coin inférieur du titre réparé, quelques rousseurs.
