BAÏF (Jean-Antoine de). Les Jeux. Paris, Lucas Breyer, 1573. In-8, maroquin rouge à long grain, quatre doubles filets dorés entrelacés aux angles encadrant les plats, dos orné aux petits fers dorés, nerfs soulignés d'une roulette à froid,...
Estimation :
1500 / 2000
Adjudication :
2 300 €
Description
coiffes et coupes ornées, triple filet intérieur avec fleurettes d'angles, tranches dorées (Bauzonnet).
Édition originale, dont la date d'impression a été modifiée, comme très souvent, de 1572 en 1573 par l'adjonction d'un i final à la plume. Dédié à François de Valois, duc d'Alençon puis d'Anjou, ce recueil de Jean-Antoine de Baïf (1532-1589), ami de Ronsard et membre de la Pléiade, rassemble trente-quatre poèmes et trois pièces de théâtre : les Églogues, dix-neuf poèmes érotiques inspirés d'Ovide et de l'Arioste ; Antigone, Le Brave et L'Eunuque, deux comédies et une tragédie adaptées de Sophocle, Plaute et Térence, formant tout ce qui subsiste de la production dramatique de l'auteur ; les Devis des dieux, enfin, neuf petits dialogues imités de Lucien. Le volume sort des presses de Lucas Breyer, qui l'a fort élégamment imprimé en caractères italiques, émaillant le texte de lettrines ornementées, de bandeaux d'arabesques et de fleurons typographiques. Une partie du tirage a été inséré la même année dans la première édition collective des Œuvres en rimes de Baïf. Superbe exemplaire dans une charmante reliure de Bauzonnet. Le volume a été enrichi en frontispice du beau portrait de Baïf dessiné et gravé sur cuivre au XVIIIe siècle par Charles-Étienne Gaucher. Quelques rousseurs éparses sans gravité. Tchemerzine, I, 265 – Barbier-Mueller, III, n°60 – Cat. Rothschild, n°684 – Le Petit, 87.
Édition originale, dont la date d'impression a été modifiée, comme très souvent, de 1572 en 1573 par l'adjonction d'un i final à la plume. Dédié à François de Valois, duc d'Alençon puis d'Anjou, ce recueil de Jean-Antoine de Baïf (1532-1589), ami de Ronsard et membre de la Pléiade, rassemble trente-quatre poèmes et trois pièces de théâtre : les Églogues, dix-neuf poèmes érotiques inspirés d'Ovide et de l'Arioste ; Antigone, Le Brave et L'Eunuque, deux comédies et une tragédie adaptées de Sophocle, Plaute et Térence, formant tout ce qui subsiste de la production dramatique de l'auteur ; les Devis des dieux, enfin, neuf petits dialogues imités de Lucien. Le volume sort des presses de Lucas Breyer, qui l'a fort élégamment imprimé en caractères italiques, émaillant le texte de lettrines ornementées, de bandeaux d'arabesques et de fleurons typographiques. Une partie du tirage a été inséré la même année dans la première édition collective des Œuvres en rimes de Baïf. Superbe exemplaire dans une charmante reliure de Bauzonnet. Le volume a été enrichi en frontispice du beau portrait de Baïf dessiné et gravé sur cuivre au XVIIIe siècle par Charles-Étienne Gaucher. Quelques rousseurs éparses sans gravité. Tchemerzine, I, 265 – Barbier-Mueller, III, n°60 – Cat. Rothschild, n°684 – Le Petit, 87.
