BERTHOUD (Ferdinand). L’Art de conduire et de régler les pendules et les montres. Paris, chez l'auteur, Michel Lambert, 1759. In-16, maroquin olive, triple filet doré avec fleurons d'angles, dos orné, roulette sur les coupes, dentelle...
Estimation :
1200 / 1800
Adjudication :
Invendu
Description
intérieure dorée (Reliure de l'époque).
Édition originale de ce célèbre traité d'horlogerie expliquant comment régler, remonter et entretenir les montres et pendules. En fin de volume, 4 planches dépliantes finement gravées par Choffard représentent divers mécanismes et pièces d'horlogerie. Premier ouvrage de Ferdinand Berthoud (1727-1807), cet Art de régler les pendules et les montres connut un véritable succès en son temps, puisqu'il eut six éditions de 1759 à 1836, sans compter les traductions en allemand et en italien. Sa première édition n'en est pas moins très peu commune. Berthoud fut avec Le Roy le premier horloger français à présenter un chronomètre assez précis pour servir à la navigation, qui permit à la marine française de rattraper l'immense retard qu'elle avait pris sur l'Angleterre. Auteur d'excellents ouvrages sur cette matière, il fut nommé horloger du roi en 1773. Séduisant exemplaire en maroquin olive de l'époque, condition exceptionnelle : même la remarquable collection de livres sur l'horlogerie de Léon Leroy avait dû se contenter d'exemplaires en veau ou en basane. Dos légèrement passé, pâles rousseurs sur le feuillet a3. Baillie, 250.
Édition originale de ce célèbre traité d'horlogerie expliquant comment régler, remonter et entretenir les montres et pendules. En fin de volume, 4 planches dépliantes finement gravées par Choffard représentent divers mécanismes et pièces d'horlogerie. Premier ouvrage de Ferdinand Berthoud (1727-1807), cet Art de régler les pendules et les montres connut un véritable succès en son temps, puisqu'il eut six éditions de 1759 à 1836, sans compter les traductions en allemand et en italien. Sa première édition n'en est pas moins très peu commune. Berthoud fut avec Le Roy le premier horloger français à présenter un chronomètre assez précis pour servir à la navigation, qui permit à la marine française de rattraper l'immense retard qu'elle avait pris sur l'Angleterre. Auteur d'excellents ouvrages sur cette matière, il fut nommé horloger du roi en 1773. Séduisant exemplaire en maroquin olive de l'époque, condition exceptionnelle : même la remarquable collection de livres sur l'horlogerie de Léon Leroy avait dû se contenter d'exemplaires en veau ou en basane. Dos légèrement passé, pâles rousseurs sur le feuillet a3. Baillie, 250.
