[MOLIÈRE]. – [GUÉRIN D'ESTRICHÉ (Nicolas)]. Myrtil et Mélicerte, pastorale héroïque. Paris, Pierre Traboüillet, 1699. In-12, maroquin rouge, triple filet doré, armoiries au centre, dos orné de fleurs de lys, roulette intérieure, tranches...
Estimation :
1200 / 1800
Adjudication :
4 000 €
Description
dorées (Reliure de l'époque).
Édition originale de cette continuation de Mélicerte de Molière, demeuré inachevé. La veuve de Molière épousa en 1677 le comédien Guérin d'Estriché dont elle eut un fils. Celui-ci conçut le projet de terminer la pastorale de Mélicerte dont Molière n'avait pu composer que les deux premiers actes avant leur représentation dans le Ballet des Muses, le 2 décembre 1666. La pièce inachevée de Molière avait été publiée pour la première fois à titre posthume dans l'édition de ses œuvres de 1682. Dans la préface de sa continuation, Nicolas Guérin d'Estriché fournit un renseignement capital : « Je n'ai rien trouvé dans les papiers de Molière... » : à la fin du XVIIe siècle, les papiers de Molière existait donc encore, contrairement à une tradition qui veut qu'Armande Béjart les ait fait détruire. Nicolas Guérin termina la pièce en vers libres. Reliure aux armes de Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé, duchesse du Maine, provenance très recherchée, tant pour sa rareté que pour la brillante personnalité de la célèbre châtelaine de Sceaux. Des bibliothèques Achille Perreau (1946, III, n°97) et Jean Meyer (1996, I, n°73). Feuillets de garde renouvelés.
Édition originale de cette continuation de Mélicerte de Molière, demeuré inachevé. La veuve de Molière épousa en 1677 le comédien Guérin d'Estriché dont elle eut un fils. Celui-ci conçut le projet de terminer la pastorale de Mélicerte dont Molière n'avait pu composer que les deux premiers actes avant leur représentation dans le Ballet des Muses, le 2 décembre 1666. La pièce inachevée de Molière avait été publiée pour la première fois à titre posthume dans l'édition de ses œuvres de 1682. Dans la préface de sa continuation, Nicolas Guérin d'Estriché fournit un renseignement capital : « Je n'ai rien trouvé dans les papiers de Molière... » : à la fin du XVIIe siècle, les papiers de Molière existait donc encore, contrairement à une tradition qui veut qu'Armande Béjart les ait fait détruire. Nicolas Guérin termina la pièce en vers libres. Reliure aux armes de Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé, duchesse du Maine, provenance très recherchée, tant pour sa rareté que pour la brillante personnalité de la célèbre châtelaine de Sceaux. Des bibliothèques Achille Perreau (1946, III, n°97) et Jean Meyer (1996, I, n°73). Feuillets de garde renouvelés.
