NOUVEAU TESTAMENT de Nostre Seigneur Jesus-Christ (Le). Traduit en François selon l'édition Vulgate, avec les differences du Grec. Septiéme édition, revüe & corrigée de nouveau. – Les Epistres de S. Paul. Les Epistres canoniques....
Estimation :
1000 / 1200
Adjudication :
1 000 €
Description
L'Apocalypse. Mons, Gaspard Migeot, 1677. 2 parties en un volume in-4, maroquin rouge janséniste, dos orné de soleils dorés, tranches dorées sur marbrure (Reliure de l'époque).
Célèbre traduction de Port-Royal, connue sous le nom de « Nouveau Testament de Mons » Présentée ici dans sa septième édition, publiée sous la même adresse fictive que la première dix ans plus tôt, cette traduction est une œuvre collective des solitaires de Port-Royal, commencée par Antoine Le Maistre et entièrement révisée par son frère Louis-Isaac Le Maistre de Sacy, avec la collaborations d'Antoine et Robert Arnauld, Pierre Nicole, Claude de Sainte-Marthe et d'autres. Elle est ornée du même frontispice gravé en taille-douce par N. Pitau d'après J.-B. de Champagne que la sixième édition de l'ouvrage, donnée en 1668, à laquelle elle est conforme quant au texte. « Cette traduction du Nouveau Testament, indique Brunet, fut accueillie avec une grande faveur par les jansénistes, fort nombreux alors ; mais elle devint bientôt suspecte à leurs adversaires, et même à peine les premiers exemplaires de ce livre furent-ils répandus en France, qu'on vit se multiplier les censures et les attaques contre l'ouvrage. » Somptueux exemplaire, réglé à l'encre brune, relié en maroquin janséniste aux soleils héraldiques des Claret de la Tourette, seigneurs de Fleurieu. De la bibliothèque du comte de Fleurieu, l'un des plus illustres représentants de cette famille lyonnaise, avec ex-libris armorié. Charles-Pierre Claret de Fleurieu (1738-1810), explorateur, hydrographe et ministre de la Marine de Louis XVI, avait augmenté la riche bibliothèque familiale, « la plus belle que Lyon ait renfermée jusqu'alors » selon Olivier, d'un grand nombre d'ouvrages de navigation et d'atlas, qui furent dispersés à Paris en 1810 (ce volume ne figure pas au catalogue de cette vente). – Cachet encré aux initiales H. S. et notice manuscrite à l'encre rose sur les premières gardes blanches. On y joint une plaquette de 6 pp. intitulée : Abbregé d'un escrit, qui a esté fait contre la Simonie, qui se commet assez ordinairement, à la reception des Religieux & Religieuses dans les monasteres. S.l.n.d. Petites usures aux coins et attaches de nerfs. Brunet, V, 749-751 – OHR, 38-39.
Célèbre traduction de Port-Royal, connue sous le nom de « Nouveau Testament de Mons » Présentée ici dans sa septième édition, publiée sous la même adresse fictive que la première dix ans plus tôt, cette traduction est une œuvre collective des solitaires de Port-Royal, commencée par Antoine Le Maistre et entièrement révisée par son frère Louis-Isaac Le Maistre de Sacy, avec la collaborations d'Antoine et Robert Arnauld, Pierre Nicole, Claude de Sainte-Marthe et d'autres. Elle est ornée du même frontispice gravé en taille-douce par N. Pitau d'après J.-B. de Champagne que la sixième édition de l'ouvrage, donnée en 1668, à laquelle elle est conforme quant au texte. « Cette traduction du Nouveau Testament, indique Brunet, fut accueillie avec une grande faveur par les jansénistes, fort nombreux alors ; mais elle devint bientôt suspecte à leurs adversaires, et même à peine les premiers exemplaires de ce livre furent-ils répandus en France, qu'on vit se multiplier les censures et les attaques contre l'ouvrage. » Somptueux exemplaire, réglé à l'encre brune, relié en maroquin janséniste aux soleils héraldiques des Claret de la Tourette, seigneurs de Fleurieu. De la bibliothèque du comte de Fleurieu, l'un des plus illustres représentants de cette famille lyonnaise, avec ex-libris armorié. Charles-Pierre Claret de Fleurieu (1738-1810), explorateur, hydrographe et ministre de la Marine de Louis XVI, avait augmenté la riche bibliothèque familiale, « la plus belle que Lyon ait renfermée jusqu'alors » selon Olivier, d'un grand nombre d'ouvrages de navigation et d'atlas, qui furent dispersés à Paris en 1810 (ce volume ne figure pas au catalogue de cette vente). – Cachet encré aux initiales H. S. et notice manuscrite à l'encre rose sur les premières gardes blanches. On y joint une plaquette de 6 pp. intitulée : Abbregé d'un escrit, qui a esté fait contre la Simonie, qui se commet assez ordinairement, à la reception des Religieux & Religieuses dans les monasteres. S.l.n.d. Petites usures aux coins et attaches de nerfs. Brunet, V, 749-751 – OHR, 38-39.
