Lot n° 397

Joseph ROUMANILLE. L.A.S., 6 novembre 1864 ; 4 pages in-8.

Estimation : 400 / 500
Adjudication : 500 €
Description
Intéressante lettre sur sa querelle avec Théodore Aubanel. « Eh bien ! C’est fait ! [...] Th. Aubanel n’a pas voulu accepter mon 10% de remise sur la totalité des exemplaires vendus ; et dans une lettre aigre-douce, cassante, blessante, il me signifie ses volontés inexorables ». Roumanille cite longuement cette lettre, et est d’autant plus surpris du ton et du refus d’Aubanel que rien dans la lettre qu’il lui avait écrite ne pouvait légitimer « un ton pareil, un pareil coup de tête. [...] le pus voulait sortir, [...] mon 10% a été l’épingle qui lui a ouvert une issue. Ah ! Miséricorde ! Et je pense [...] qu’une fois la Miougrano [La Mióugrano entreduberto (1860)] entrée dans ma maison, je l’ai traitée comme ma fille, aussi bien, et souvent mieux, que mes Oubreto. Mes livres attestent que j’ai fait, quand même, toujours, tout mon devoir et plus que mon devoir ». Il transcrit ensuite la longue réponse qu’il a envoyée à Aubanel, et conclut : « Eh bien ! c’est fait ! c’était inévitable. Nous recueillons les tempêtes qu’Eugène Garcin sema jadis, en semant des vents pour avoir droit aux prêts secours de Théodore ». Il refait les comptes de ce que lui doit Aubanel et qu’il refuse de lui accorder. Il a été bien trop patient et cela a été inutile : « plus j’avançais vers notre trésorier, plus il reculait. – Plus j’étais doux, plus il s’aigrissait, – plus je voulais la paix, plus il désirait la guerre, j’ai lâché le mot de Cambronne, et voilà ! Je n’en ai aucun regret »...
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