Lot n° 25

Howel (T.) - capper (J.). Voyage en retour de l’Inde par terre et par une route en partie inconnue jusqu’ici ; suivi d’observations sur le passage dans l’Inde par l’égypte et le grand désert par James capper. à Paris, De l’Imprimerie

Estimation : 800 / 1 200 €
Adjudication : 3 000 €
Description
de la République, An V [1796-1797], deux parties en un vol in-4°, veau fauve, roulettes dorées autour des plats, éventail en angle, armes au centre, dos lisse orné, roulette intérieure dorée (reliure de l’époque). La lettre du frontispice est ici différente de celle du tirage de 1787  : la mention «  Pr Peintre de S.a.S. Mgr le Duc de Bourbon » a disparu. Les 6 volumes ont été placés dans un luxueux coffret à compartiments de maroquin rouge doublé de soie moirée pourpre. Le chiffre [c] couronné (couronne comtale) a été frappé sur l’une des faces de ce coffret. en 1815, après avoir été destituée du trône de Naples, caroline Murat prit le titre de comtesse de Lipona (anagramme de Napoli). Le relieur Jean-claude Bozerian n’a pas jugé nécessaire de conserver le faux-titre du tome I. Dimensions : 135 x 80 mm. Provenances : caroline Murat (avec son ex-libris dans chaque volume ; celui du tome I porte le chiffre manuscrit 17) ; Louise-Marie rasponi (une inscription, au premier tome, précise qu’il lui fut donné le 1er janvier 1871 par sa grand-mère la comtesse Louise rasponi-Murat (1805-1889), deuxième fille de caroline et Joachim Murat). Expositions : culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, Bibliotheca Wittockiana, 16 sept. 2000-10 févr. 2001, Bruxelles, n°33, avec reproduction ; […],Une vie, une collection, Bibliotheca Wittockiana, 10 oct. 2008-28 févr. 2009, éditions Faton, 2008, pp. 61 (notice sur caroline Murat, avec reproduction). cohen, 553-554 ; rochambeau, Bibliographie des œuvres de La Fontaine, 1911, pp. 48 (édition de 1787) et 54-55 (édition de 1796) ; Lesage (c., dir.), Jean de La Fontaine, BNF/Seuil, 1995, pp. 154, 157 et 169 ; ray (G. N.), The Art of the French Illustrated Book, 1700 to 1914, Dover, 1986, pp. 148-149 ; Meyer-Noirel (G.), exlibris, Picard, 1989, p. 171 (reproduction de l’ex-libris de Joachim Murat) ; Lamort (a.), Reliures impériales, pp. 85, 87-88 ; culot (P.), Jean-Claude Bozerian, un moment de l’ornement dans la reliure en France, n°10 et 12 (pl. I et II), 11 (pl. X). éDITIoN orIGINaLe de la traduction française, par Théophile Mandar. Le Moyen-orient et la vallée du Nil à la veille de l’expédition de Bonaparte en égypte. La première partie de l’ouvrage comprend la relation par Thomas Howel de son voyage de retour d’Inde en angleterre en 1787-1788, par le golfe Persique et l’euphrate, puis, par terre, de Bagdad à constantinople par le Kurdistan et la Turquie. Son récit est précédé d’observations sur l’égypte, l’arabie et le Yémen. Dans la seconde partie, le colonel James capper (1743-1825) narre sa traversée du désert en caravane, de Lattaquié à Bassorah. commissaire de la république pendant la révolution, Michel Philippe Mandar (1759-1823), dit Théophile Mandar, fit plusieurs traductions d’ouvrages politiques anglais ; il en écrivit lui-même quelques-uns. on dit que la lecture de ses ouvrages excita successivement la curiosité de Napoléon et du tsar alexandre Ier qui demandèrent l’un et l’autre à le rencontrer. 2 cartes dépliantes, Les Routes de Bassora à Constantinople et de Latichae à Bassora et L’Égypte, gravées par Bouclet. exemplaire aux armes de Joachim Murat (1767-1815), grand-amiral de France et roi de Naples. cavalier hors pair, Joachim Murat fit une carrière militaire fulgurante pendant la révolution et dans le sillage de Bonaparte, dont il fut l’aide de camp lors de la campagne d’Italie. Il épouse Maria-annunziata, dite caroline Bonaparte (1782-1839), en 1800, et devient maréchal de l’empire lors de l’avènement de Napoléon, puis prince impérial et grand-amiral de France en 1805. Ses hauts faits d’armes le distinguent sans cesse et Napoléon en 1808 le fait roi de Naples. Mais les deux hommes en fait ne s’apprécient guère et Murat répond bientôt aux brimades de l’empereur en tentant dans les dernières années de l’empire de préserver son royaume de la chute de celui-là. en vain : il est fusillé en 1815. Personnage ambitieux et épris de luxe, Murat aménagea avec éclat ses propriétés successives, particulièrement le palais de l’élysée, sa résidence parisienne, puis le palais royal napolitain.
Partager