Lot n° 26

Saint-germain (cl.-L.-r., comte de). Mémoires… écrits par lui-même. En Suisse, Chez les libraires associés, 1779, in-8°, veau fauve moucheté, double roulette dorée autour des plats, dos lisse orné, chiffre entrelacé [Pb] en queue, tranches

Estimation : 2 000 / 3 000 €
Adjudication : 2 000 €
Description
vertes (reliure ancienne). La reliure a probablement été exécutée par un praticien italien. Mors légèrement épidermés. Dimensions : 255 x 187 mm. Provenance : Joachim Murat, avec son ex-libris portant la mention « Bibliothèque de S. M. le roi ». Exposition : […], Une vie, une collection, Bibliotheca Wittockiana, 10 oct. 2008-28 févr. 2009, éditions Faton, 2008, p. 62, n°49 (notice sur Joachim Murat, avec reproduction). chadenat, 5072 ; Wilson, 101 ; Gay, 2066. claude-Louis-robert, comte de Saint-Germain (1707-1778), fit, d’abord au service de divers princes européens, puis en France, une longue carrière militaire qui le mena au portefeuille de ministre de la Guerre sous le règne de Louis XVI. D’un esprit novateur, il fut appelé aux responsabilités sur les recommandations de Turgot et réalisa, entre 1775 et 1777, de vigoureuses réformes. celles-ci bouleversèrent pour longtemps l’ensemble des institutions militaires françaises, mais la brusquerie de leur application lui valut une vive impopularité qui le contraignit à se retirer. Ses Mémoires furent mis en forme par l’abbé Dubois et publiés la première fois, en 1779, à amsterdam. exemplaire de l’impératrice Joséphine (1763-1814), provenant de la Malmaison. relié vers 1800, l’ouvrage porte le cachet humide « Bibliothèque de la Malmaison » qui fut apposé lors des ventes de mai à juillet 1829, ici sur la page de titre. orné du chiffre [PB] pour « Pagerie Bonaparte », ce type de reliure réalisé en grand nombre serait, selon christian Galantaris, de la main de l’un des cinq Bradel, ou, selon anne Lamort, du relieur charles- Pierre Bizouard, qui était installé rue des carmes à Paris. Le caractère succinct et lapidaire de l’Inventaire après décès de l’impératice Joséphine à la Malmaison, établi par Mongie, qui n’est « qu’une sélection des volumes jugés les plus intéressants à l’époque », explique que bon nombre d’ouvrages ayant appartenu à cette dernière n’y figurent pas ; tel est le cas ici.
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