Lot n° 41

Delille (J.). L’Homme des champs, ou les géorgiques françoises. à Paris, chez Levrault, Schoell et Cie, 1805, in-8°, chevrette rouge maroquinée, autour des plats, roulette de postes et fleurons, au centre, décor rayonnant, dos à nerfs orné,

Estimation : 800 / 1 200 €
Adjudication : Invendu
Description
doublure et gardes de tabis vert d’eau, roulette intérieure dorée, tranches dorées (Rel. Par Drian). Plats épidermés, petites taches d’encre aux pages 235-236 du tome IV et absence de la première garde au premier tome. Dimensions : 172 x 97 mm. Provenances : Joseph Bonaparte ; Joseph-Napoléon Bonaparte, prince de Musignano, avec son « ex-libris » . Exposition : […], Une vie, une collection, Bibliotheca Wittockiana, 10 oct. 2008-28 févr. 2009, éditions Faton, 2008, p. 59, n°46 (notice sur Joseph Bonaparte, avec reproduction). Huguet (F.), Les Livres pour l’enfance et la jeunesse…, Klincksieck, 1997, pp. 167-173 et 389-390 ; Ferriot (D.), « Madame de Genlis ou la passion de la pédagogie », in Madame de Genlis, cNaM, s.d., pp. 7-15 ; Lamort (a.), Reliures impériales, p. 73. Nouvelle édition, augmentée, imprimée par Pierre Didot, l’aîné. Une figure hégémonique du Parnasse français à la fin du XVIIIe siècle et sous l’empire. Jacques Delille (1738-1813) se fit connaître en 1769 par sa traduction en vers français des Géorgiques de Virgile, dont Frédéric II de Prusse aurait dit : « Traduire ainsi, c’est créer ! » Dès lors sa renommée littéraire ne cessa de croître, lui épargnant presque les aléas révolutionnaires, pour s’achever en apothéose, en 1813, avec des funérailles quasi impériales. après la parution des Jardins, poursuivant la veine bucolique, Delille avait publié, en 1800, L’Homme des champs, poème en 4 chants, sur le thème du bonheur rural, où il évoque les phénomènes de la nature en émule de Buffon. Un frontispice, 4 figures et 8 bandeaux gravés d’après les dessins de Franz-Ludwig catel (1779-1856). Né à Berlin et élève de Karl Friedrich Schinkel, catel vécut et travailla essentiellement à rome, où il arriva en 1811. Peintre de paysages, dont ses voyages lui fournissaient les sujets, il fut l’un de ceux à remettre en faveur la peinture de vedute.
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