Lot n° 83

Delille (e.). Journal de la vie de S.a.S. Madame la Duchesse d’orléans, douairière. à Paris, Chez J.-J. Blaise, 1822, in-8°, maroquin rouge cerise à grains longs, autour des plats, roulette à la guirlande et filets dorés, dos lisse orné,

Estimation : 1 500 / 2 000 €
Adjudication : 2 500 €
Description
doublure et gardes de tabis bleu céleste, roulette intérieure dorée, tranches dorées (Zezzio, Relieur, Breveté de S.A.S. la Duchesse douairière d’Orléans). Provenance : Marie-Thérèse de France, duchesse d’angoulême. Exposition : culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France à l’époque romantique, Bibliotheca Wittockiana, 7 oct. 1995-20 janv. 1996, Bruxelles, n°8, avec reproduction. coulet (H.), Le Roman jusqu’à la Révolution, armand colin, 2009, pp. 417-418 ; culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France à l’époque romantique, Bibliotheca Wittockiana, 1995, p. 499 (notice sur Duplanil Fils). éDITIoN orIGINaLe. La duchesse d’orléans, arrière-petite-fille de Louis XIV et de madame de Montespan, mère de Louis-Philippe Ier. Louise Marie adélaïde de Bourbon-Penthièvre (1753-1821) épousa Louis-Philippe d’orléans (1747-1793), dit Philippe- égalité, en 1769. Très vite séparée du duc d’orléans, elle était en complète opposition avec ses idées libérales. elle traversa la révolution entre résidences surveillées et prison, mais survécut à égalité, qui avait voté la mort de Louis XVI et périt sur l’échafaud, le 6 novembre 1793. après avoir vécu en exil en espagne et en Sicile, elle revint en France à la chute de l’empire et s’éteignit en 1821. elle ne vit pas son fils Louis-Philippe accéder au trône. rédigé par son secrétaire particulier e. Delille, son Journal fait l’apologie sans nuance de sa piété et de ses vertus face aux heurts de l’Histoire. Les pages 40 à 44 décrivent la visite en France, en 1782, des parents du tsar alexandre Ier , le grand duc Paul (1754-1801), futur Paul Ier, et son épouse Maria Feodorovna (1759-1828), sous le nom de comte et comtesse du Nord. Lors des fêtes données alors à Sceaux par le duc de Penthièvre, père de Marie-adélaïde de Bourbon, celle-ci noua une affectueuse amitié avec la grande-duchesse. exemplaire relié par Zezzio, relieur de Marie-adélaïde de Bourbon, aux armes d’alexandre Ier, tsar de russie.
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