Guérin (Ch.) - colette. le voyage égoïste. Paris, Édouard Pelletan, Helleu et sergent, 1922, in-4°, maroquin orange, sur les plats encadrement de listels de maroquin bordeaux et terre de Sienne s’entrecroisant, dos à nerfs orné de même,
Estimation :
400 / 600
Adjudication :
850 €
Description
doublure de maroquin citron avec encadrements de listels de maroquin bordeaux ou havane et filets dorés, gardes de soie moirée prune, couverture et dos, tranches dorées sur témoins, chemise et étui gainés de même maroquin (Rel. e. Maylander Dor.). 12 lithographies originales en couleurs de ch. Guérin (1875-1939). « M. Guérin est un homme minutieux, assidu ; il a le culte de son art, il prend les choses au sérieux et n’est pas commode à satisfaire. » (Félix vallotton, La Grande Revue, 25 octobre 1907, cité par M. osterwalder, Dictionnaire des illustrateurs, 1890-1945, p. 467). l’un des 35 premiers exemplaires sur papier du Japon ; celui-ci est enrichi : - d’un lavis original signé du monogramme chG pour charles Guérin. « Gentilhomme aux pieds de sa maîtresse ». 282 x 200 mm. - d’une suite des 12 lithographies en couleurs sur papier de chine, chacune accompagnée de sa décomposition sur même papier. Fils d’un doreur attaché au service de Marius-Michel père, émile Maylander (1867-1959) a été actif des années 1870 aux années 1950. À partir de 1920 ses fils l’assistèrent dans son travail. édition limitée à 285 exemplaires. dimensions : 285 x 205 mm. l. carteret, Le trésor du bibliophile, t. 4, p. 111 [ne mentionne que « quelques suites sur chine en noir »] ; M. osterwalder, Dictionnaire des illustrateurs, 1890-1945, p. 467 ; J. Fléty, Dictionnaire des relieurs français ayant exercé de 1800 à nos jours, p. 125 ; A. duncan, G. de Bartha, La reliure en France, art nouveau-art déco, 1880-1940, p. 194.
