Lot n° 111

AUER (Alois). Die entdeckung des naturselbstdruckes oder die erfinding… Wien (Vienne), 1854. — In-4, 75 pp., 19 planches, 4 fac-similés, couverture imprimée. Demi-chagrin noir, dos à nerfs orné, couverture conservée (Lobstein-Laurenchet)....

Estimation : 2000 / 3000
Adjudication : Invendu
Description
Édition originale très rare de cet ouvrage quadrilingue, allemand, anglais, italien et français, destiné à présenter l’impression naturelle, invention découverte par l’imprimeur, inventeur et illustrateur autrichien Alois Auer (1813-1869), directeur de la Hof-und Staatsdruckerei. Le titre en français nous indique la teneur du livre : « Découverte de l’impression naturelle ou invention du moyen de produire de la manière la plus prompte et la plus simple, d’après l’originale même, des formes d’impression pour des collections entières de plantes, pour des étoffes, des dentelles, des broderies, et en général pour toute sorte d’objets originaux et de copies, quelque mince que puissent être leurs reliefs ou leurs cavités ; moyennant laquelle méthode on est à même tant de tirer des imprimés et d’empreindre en blanc sur un fond colorié, que d’obtenir en couleurs naturelles sur papier blanc des copies identiquement égales à l’original, sans qu’on ait besoin d’un dessin ou d’une gravure, faits par main d’homme, de la manière usitée jusqu’à présent ». Cette technique d’impression naturelle par galvanotypie eut une période de succès très brève ; elle fut utilisée notamment pour l’illustration de la Physiotypia plantarum austriacarum de Constantin von Ettingshausen, publiée à Vienne en 1855-1856 mais également dans The Nature-Printied British Sea-Weeds publié en 1859-1860 par Johnstone et Croall. Outre les explications et les textes justificatifs, l’édition comprend 19 planches sur lesquelles ont été imprimés en noir ou en couleurs, à l’aide du procédé d’impression naturelle, un fossile, des minéraux, de la dentelle, une peau de serpent, des végétaux et une aile de chauve-souris. On trouve à la fin le fac-similé de 4 lettres de Henry Bradbury qui s’était présenté comme l’inventeur du procédé en le nommant la « Phytoglyphie ». Bel exemplaire, relié par Lobstein-Laurenchet. Restauration à la seconde couverture. Rousseurs éparses sur les planches.
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