Bibliothèque de l’Assemblée nationale

La Bibliothèque de l’Assemblée nationale a été créée par la loi du 14 Ventôse an IV (4 mars 1796) Son fonds a été constitué initialement à partir des biens confisqués chez les aristocrates au cours de la Révolution. Parmi ses richesses, les minutes du procès de Jeanne d’Arc, des manuscrits de Jean-Jacques Rousseau, la collection des bustes de parlementaires en terre cuite d’Honoré Daumier (les « célébrités du juste-milieu ») et le Codex Borbonicus, un codex indigène du Mexique central.

On y trouve aussi l’épée par laquelle le général Boulanger fut blessé en duel, le masque mortuaire de Mirabeau, le projet de Constitution de l’an I annoté par Robespierre, le manuscrit autographe de La Marseillaise

La bibliothèque a été décorée au XIXe siècle par Eugène Delacroix. Le peintre y a incarné, en cinq coupoles et une vingtaine de pendentifs, la Science, la Philosophie, la Législation, la Théologie et la Poésie, représentées dans des scènes allégoriques chaudes en couleurs.

En 2009, la bibliothèque de l’Assemblée nationale et la bibliothèque nationale de France ont engagé une coopération, la première devenant pôle associé de la BnF. L’accord prévoit l’informatisation des 25 volumes manuscrits du catalogue établis de 1789 à 1920 et la numérisation de documents rares dont son exemplaire du Roman de la Rose, le manuscrit autographe de la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau

(Wikipédia)

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