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Programme de sauvegarde, restauration, catalogage et de numérisation du patrimoine écrit est le fruit de la coopération entre la BnF et huit bibliothèques patrimoniales et de recherche implantées au Proche-Orient (Le Caire, Alexandrie, Jérusalem, Istanbul, Beyrouth) grâce au soutien de la Fondation Total et du groupe Plastic Omnium.

Le site Bibliothèques d’Orient rassemble des collections remarquables (manuscrits, estampes, photographies, etc…) témoignant des liens entre l’Orient et l’Occident depuis plusieurs siècles, avec un accent particulier sur la période 1798-1945. Ces documents sont réunis dans des parcours thématiques et valorisés par des articles rédigés par des spécialistes internationaux.

« La bibliothèque retrouvée », en mars 1945, l’Armée rouge entre en Poméranie. À deux cents kilomètres au nord-est de Berlin, l’immense bibliothèque du château de Plathe, trésor de plusieurs générations, se volatilise dans l’Europe en ruine.

Sept décennies plus tard, Vanessa de Senarclens accueille dans son bureau un meuble à tiroirs appartenant à sa belle-famille : un catalogue qui recense seize mille ouvrages, dont un volume clandestin de Voltaire, Aristote, Maria Sybilla Merian. C’est la bibliothèque perdue de Poméranie. Armée d’une solide formation d’historienne et d’un sens de l’humour salvateur, l’enquêtrice décide d’en retracer la trajectoire. Elle dresse le portrait de celles et ceux qui l’ont fondée, conservée et enrichie, de la Prusse des Lumières jusqu’à l’horreur nazie. En interrogeant aussi les derniers témoins de la collection intacte et le silence qui s’est imposé après la guerre, ce livre fait le pari qu’un récit peut transmettre même ce qui a disparu.

Bibliothèque du château de Serrant. La plus belle bibliothèque privée de France. Des livres Sagement alignés sur d’immenses rayonnages boisés de six mètres de hauteur, ce sont quelque 12.000 ouvrages anciens du XVIᵉ au début du XXᵉ siècle. Des Éditions rares, des livres, histoire, scientifiques, manuscrits richement illustrés. Parmi les pièces les plus rares, à ne caresser que du regard, l’édition originale de l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert. C’est au Duc de La Trémoïlle, l’ancêtre de la Princesse, que l’on doit l’essentiel de la collection. Un historien, mais surtout un bibliophile compulsif, Présidant de l’association des bibliophiles de France, et élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, en 1899.Bibliothèque du château de Serrant. La plus belle bibliothèque privée de France. Il courait les ventes aux enchères, et a dédié toute sa vie à la constitution de ce patrimoine unique.

Le Duc de La Trémoille étudia les archives de la Maison de La Trémoïlle (chartiers de Thouars et de Serrant, fonds Duchâtel provenant de sa belle-famille par son épouse Marguerite), conservées au château de Serrant (Maine-et-Loire), qui abrite l’une des plus importantes bibliothèques particulières françaises. Émerveillé par la richesse des archives familiales, il consacra sa vie à les explorer et en donna l’accès à des chercheurs, notamment à Paul Marchegay (1812-1885) et l’historien thouarsais Hugues Imbert (1822-1882). 

Un rare manuscrit breton du XIe siècle a été acquis aux enchères chez Christie’s, à Londres. Cet ouvrage comportant 88 feuillets présente « un excellent état de conservation » ce manuscrit est la copie réalisée pour l’abbaye féminine de Locmaria, près de Quimper (Finistère), d’un texte de Bède le Vénérable, érudit anglo-saxon ayant vécu au VIIeᵉsiècle.

L´abbaye de Locmaria était l´une des quatre seules abbayes féminines médiévales de Bretagne. Après qu’elle soit devenue prieuré, seules deux abbayes de bénédictines existaient encore sur le territoire breton, à savoir Saint-Sulpice et Saint-Georges, toutes deux fondées dans le diocèse de Rennes.