Lot n° 235

Saint-Simon, Louis de Rouvroy, duc de (1675-1755) - Militaire et mémorialiste français, célèbres pour ses ‘’Mémoires’’ couvrant la fin du règne de Louis Xiv et la Régence. Sur la citadelle de Blaye. 6 L.a.s. « Le duc de St. Simon »...

Estimation : 3000 / 4000
Adjudication : 4083 €
Description
datées de Paris (5) et de la Ferté-Vidame (1) de juin 1747 à novembre 1753, 1 page et ^ page in-8. Une lettre non signée. à M. de la Motte, Brigadier d’infanterie et Lieutenant du Roi, qu’il avait fait nommer en 1746 au Gouvernement de Blaye. Bien qu’âgé et souvent malade, le Duc continue de s’intéresser à l’état et à l’entretien de la citadelle dont le père avait été le gouverneur. - Paris, 25 juin 1747 - Il se dit satisfait de ce qui a été entrepris au Fort Médoc, un des éléments de défense devant la Citadelle : « C’est quelque chose Monsieur qu’on se soit enfin déterminé à quelque chose de raisonnable sur le fort de Médoc, pourvu que cela ait de la suite . ». Et l’assure de son soutien à Versailles, oû les choses dépendent de M. d’argenson, qu’il a été cependant empêché de rencontrer : « . Je suis venu coucher de la Ferté à Versailles, le lendemain ici. Deux jours après je suis tombé malade, j’en ai eu pour un mois dans ma chambre, pendant ce temps-là M. d’Argenson est parti, ainsi je n’ai pu rien faire, parce que je ne puis rien qu’avec luy et M. de Maurepas à la fois . ». Il pense néanmoins réussir dans son propos et l’assure de son soutien : « . jusque là je compte sur votre dextérité, de laquelle j’ai de bonnes preuves . ». - La Ferté, 2 janvier 1748 - Inquiet de l’avoir su malade, il se réjouit de sa guérison : « . avec quelle joie je reçois une lettre de vous qui m’assure de votre convalescence après les sensibles frayeurs que votre maladie m’a données. ». Puis, « . qu’il plaise à Dieu de me laisser en ce monde revoir les mesures à votre égard. ». -Paris, 11 mars 1750 - Lettre relative à certaines décisions prises par les magistrats de la ville de Bordeaux : « . Les Jurats m’en ont aussi rendu compte. comme une réponse de leur part en conformité de ce que je leur avais mandé, ce que j’approuve. ». Et poursuit en lui parlant de choses qui le concernent personnellement : « On vend à vie la maison oû je suis, il en adonc fallu trouver une autre, oû je ne serai pas moins bien. on m’a volé puis restitué un tableau de grand prix . ». - Paris 29 mai 1751 - Amusantes considérations sur la vieillesse sur laquelle il ironise : « Quand nous sommes vieux les mites nous mangent, vous en trouverez Monsieur la preuve dans la belle lettre ci-jointe à laquelle il faut bien se conformer, on attend, on graisse des pattes, on prend son temps qu’une goutte atout mis en arrière, que les idées sont peu nettes . ». - Paris, 29 mai 1751 - Il le remercie pour son mémoire, qu’il atrouvé très instructif, et lui fait parvenir celui qu’il areçu des Jurats, concernant le règlement de certains travaux, qu’il contexte : « . ils voudraient me rendre ordonnance de ce pavé, par conséquent me mettre aux prises avec les gens de Bordeaux . je désire avoir votre avis sur tout cela pour y répondre, je ne puis mieux placer ma confiance . ». - Paris, 19 novembre 1853 - à propos d’un courrier à adresser à M. de Fayolle, inspecteur des Ponts et Chaussées, concernant une médiation, pour laquelle il se range à son avis : « . Vous êtes Monsieur plus sage et plus avisé que moi, je vous rends mille grâces de votre réflexion et je m’y conforme comme vous le verrez par ma lettre . ».
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