Lot n° 22

Philippe-Emmanuel marquis de Coulanges. 1631-1716. Cousin de Mme de Sévigné, écrivain mémorialiste et épistolier. L.A.S. à Mme de Bernières. à Quevilly, 15 juillet (1702). 6 pp. 1/2 in-4, adresse avec cachet de cire rouge armorié.

Estimation : 400/500 €
Adjudication : Invendu
Description
Jolie lettre de courtoisie dans laquelle le marquis de Coulanges raconte son séjour en Normandie et chez le cardinal de Bouillon ; (…) Je suis icy dans une très agréable maison et auprès d’un cardinal qui me comble d’honnestetés et de bonne chère, mais cependant, si j’en croyais toute la bonne compagnie de Rouen, ce serait le lieu ou je serais le moins (…). Le marquis est toutefois allé dîner deux fois à Rouen, avec le cardinal, chez Mr de Courson, le Premier Président La Motteville et encore chez l’Intendant, pour y faire bonne chère ; J’ay donc veü tous mes bons normands (…). J’ay beaucoup veü mignonette et l’aimable La Vaupallière ; je luy ay conffié mes intentions d’aller revoir la procession de la lignée et le bichon de Mlle Audace ; il a taupé à cette promenade mais je ne sçais pas bien quand nous l’exécuterons. Monsieur le Procureur gén (éral) que j’ay eu l’honneur de voir chez luy avec deux petites beautés ses filles, la cadette particulièrement, n’a qu’un cris pour me donner à disner ou à souper (…). Ces cousins le demandent : de Lezeau, de Bellefond, de la famille du Premier Président dont il donne tous les parties, après être allé à St-Amand dont il est émerveillé ; je n’ay jamais veü un plus beau bastiment, et le frère Nicolas a grand honneur en la construction tant pour les dehors que pour les dedans (…). Et de terminer avant d’adresser ses compliment à mademoiselle de Rys ; Comme je suis venu pour Monsieur le cardinal de Bouillon, vous jugez bien que tant qu’il voudra bien de moy, je ne dois pas le quitter légèrement, je ne vois donc point encore précisément le temps de mon départ, mais il ne peut pas estre fort esloigné (…). Etc.
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