Lot n° 90

Jean-Joseph Benjamin-Constant. 1845-1902. Peintre. L.A.S. à Gaston Calmette. Londres, s.d. 4 pp. in-8 bi-feuillet, en-tête en coin du Savoy Hôtel à Londres, accompagnée de son enveloppe.

Estimation : 300/400 €
Adjudication : Invendu
Description
Belle lettre politique de Benjamin-Constant qui remercie le directeur du Figaro pour son article ; (…) Cette citation ne peut que me faire du bien, par de- là les mers. Pour moi, je n’y vois qu’une preuve d’amitié de plus, en me venant de vous, et la nécessité d’aimer mon art par-dessus tout ! (…). Anatole France est adorable et (…) courageusement spirituel… ! avec des plumes comme celles- là… et la rapidité de l’information, un journal peut se passer des nationalistes de ceux qui, sans les armes, font arracher de leur fenêtre la "toque" tricolore ! (…). Il fait part de l’invitation du prince et la princesse de Galle ; Leur simplicité royale fait haïr les gentilshommes stupides et prétentieux. Félix Faure me donnait deux doigts de sa main dans les grands jours (…). Tout cela, malgré moi, me revient au lendemain du duc d’Aumale… et du Prince de Galles… et de Léon XIII… Je hais la pose et la vanité devant tout ce qui nous est si difficile d’acquérir dans le rêve d’art que nous poursuivons, dans le Triomphe de la Justice que nous rêvons (…). Joint une lettre d’André BENJAMIN-CONSTANT, fils du peintre Jean-Joseph, sur la mort de son frère aîné, Emmanuel. Sa mère étant souffrante, il répond à sa place aux questions ; (…) Emmanuel Benjamin Constant (…) mort à Cannes le 17 mars 1900, emporté par une congestion pulmonaire, collabora à la Revue Blanche, où parurent quelques uns de ses poëmes. Son plus intime ami fut M. Jacques Copeau (…).
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