Lot n° 120

Jean COCTEAU. [AF] 3 L.A.S., [vers 1913] ; 1 page in-4 chaque, la 1ère sur papier gris à son chiffre. Lettres du jeune poète. Maisons-Laffitte, à un ami. Il « travaille ferme à la campagne. Je chasse vos adorables mais pernicieux conseils...

Estimation : 400 / 500
Adjudication : 1 159 €
Description
[…] Chaque semaine je vais lire mon travail au Versaillais Reynaldo (dernier fidèle) et nous passons des journées mi fou-rire mi extase à travers des “Trianon” pleins de soldats, de veuvess maigres et de dames énormes. Je viens de finir un sonnet pour vous qui sera dans mon “neufvoeuvre” »… – Il félicite cet ami dont il vient de lire le nom « en face d’un prix. Cela doit vous paraître peu de chose… mais c’est toujours beau »… – « Je dicte le Songe » [adaptation du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare] ; la pièce triomphe à Londres « d’une manière inégalable », et il voudrait bien reprendre cette mise en scène, « plus la musique et nos vedettes. On établirait la réclame sur cette simplification. […] L’erreur de Guitry c’est d’avoir “refait” Kismet – il avait perdu le climat, la saveur anglaises ».
Partager