BRETON (André) – SOUPAULT (Philippe). Les Champs Magnétiques. Paris, Au Sans Pareil, 1920.
Estimation :
3 000 / 4 000 €
Adjudication :
3 750 €
Description
In-12, veau glacé noir, plats de box vernis gris et chamois foncé ornés d’un décor surréaliste de papier fantaisie marbré et box noir, doublure et gardes de papier rouge, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (J. P. Miguet, 1972).
Édition originale ornée en frontispice des portraits des auteurs par Picabia.
Un des 150 exemplaires sur vergé d’Arches, celui-ci hors-commerce, enrichi de ce bel envoi autographe signé de Breton et Soupault à leur ami Théodore Fraenkel :
A Théodore Fraenkel,
Nous broyons des pastilles de menthe
douces comme les premières lâchetés.
André Breton.
22 juin 1920.
Les animaux vertébrés et les autres
écoutent les sifflets langoureux
des serpents.
Philippe Soupault.
Théodore Fraenkel rencontra André Breton lors de leurs études en médecine.
Théodore Fraenkel (1896-1964), écrivain et médecin français, proche de Breton dont il fut le condisciple au lycée Chaptal dès 1907. Etudiants en médecine, ils furent mobilisés tous deux pendant la première guerre mondiale. En 1924, Breton le salue ainsi dans le Manifeste du surréalisme : « Voici T. Fraenkel qui nous fait signe de son ballon captif… ». En 1932, il quitte le groupe surréaliste en refusant de signer le tract Paillasse rédigé contre Aragon. Il cesse alors toute relation avec Breton.
Édition originale ornée en frontispice des portraits des auteurs par Picabia.
Un des 150 exemplaires sur vergé d’Arches, celui-ci hors-commerce, enrichi de ce bel envoi autographe signé de Breton et Soupault à leur ami Théodore Fraenkel :
A Théodore Fraenkel,
Nous broyons des pastilles de menthe
douces comme les premières lâchetés.
André Breton.
22 juin 1920.
Les animaux vertébrés et les autres
écoutent les sifflets langoureux
des serpents.
Philippe Soupault.
Théodore Fraenkel rencontra André Breton lors de leurs études en médecine.
Théodore Fraenkel (1896-1964), écrivain et médecin français, proche de Breton dont il fut le condisciple au lycée Chaptal dès 1907. Etudiants en médecine, ils furent mobilisés tous deux pendant la première guerre mondiale. En 1924, Breton le salue ainsi dans le Manifeste du surréalisme : « Voici T. Fraenkel qui nous fait signe de son ballon captif… ». En 1932, il quitte le groupe surréaliste en refusant de signer le tract Paillasse rédigé contre Aragon. Il cesse alors toute relation avec Breton.
