CHAR (René). Arsenal. Avec un frontispice par Francesc Domingo. Sans lieu, [Nîmes], Méridiens, 1929.
Estimation :
20 000 / 25 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
Grand in-8, demi-maroquin rouge à bandes, dos lisse, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (Gauché).
Édition originale d‘une grande rareté, dédiée à André Cayatte, qui collabora à la revue Méridiens. Recueil de 16 poèmes écrits de 1927 à 1929, orné d’un frontispice de Francesc Domingo.
Tirage unique à 26 exemplaires hors commerce.
Un des 5 premiers exemplaires sur vergé d’Arches enrichi d’un double envoi, le premier à André Cayatte, entièrement biffé mais très lisible :
Une dédicace ?
Ton nom mon cher andré ne vit-il pas à
chaque page ? au cœur de chaque poème ?
Simplement comme deux frères qui voyagent
sur la même terre, heureux de se reconnaître toujours
égaux et farouches, n’en déplaise,
gueulons en cœur — vivent les révoltés — crève la littérature
le reste est veau-vinaigrette.
René Char.
Nîmes 16 septembre
1929.
suivi du second, en regard à Robert Valançay, traducteur de nombreux ouvrages surréalistes :
Le veau à qui ce livre est dédié étant devenu une vache maigre
il m’est agréable que cet Arsenal poursuive et termine ses jours
auprès de Robert Valançay que je suis certain de rencontrer
toujours sur la plus dangereuse barricade, celle des tireurs de salauds.
Fraternellement
R. Char.
(Quelques taches sur la page de dédicace).
Édition originale d‘une grande rareté, dédiée à André Cayatte, qui collabora à la revue Méridiens. Recueil de 16 poèmes écrits de 1927 à 1929, orné d’un frontispice de Francesc Domingo.
Tirage unique à 26 exemplaires hors commerce.
Un des 5 premiers exemplaires sur vergé d’Arches enrichi d’un double envoi, le premier à André Cayatte, entièrement biffé mais très lisible :
Une dédicace ?
Ton nom mon cher andré ne vit-il pas à
chaque page ? au cœur de chaque poème ?
Simplement comme deux frères qui voyagent
sur la même terre, heureux de se reconnaître toujours
égaux et farouches, n’en déplaise,
gueulons en cœur — vivent les révoltés — crève la littérature
le reste est veau-vinaigrette.
René Char.
Nîmes 16 septembre
1929.
suivi du second, en regard à Robert Valançay, traducteur de nombreux ouvrages surréalistes :
Le veau à qui ce livre est dédié étant devenu une vache maigre
il m’est agréable que cet Arsenal poursuive et termine ses jours
auprès de Robert Valançay que je suis certain de rencontrer
toujours sur la plus dangereuse barricade, celle des tireurs de salauds.
Fraternellement
R. Char.
(Quelques taches sur la page de dédicace).
