E Nestor Hippolyte Antoine [Cologne, 1804 - Paris, 1842], égyptologue, artiste et explorateur français. Cousin d’Auguste Mariette et dessinateur de Jean-François Champollion, il a publié d’innombrables esquisses et dessins de l’Égypte et...
Estimation :
500 / 600 €
Adjudication :
Invendu
Description
de ses monuments qui ont fondé les bases de l’égyptologie.
Lettre autographe signée, adressée à ses parents. « Marseille, 15 avril 1830 » ;
3 pages in-4°, adresse, marque postale ; bords effrangés.
« Le 18 nous serons en route pour Lyon. J’ai donc devant moi encore une bonne nuit et la grasse matinée ; j’en profiterai pour faire le paresseux et me mettre tout à fait en état de voyager le jour et la nuit jusqu’à Paris, où il me tarde bien d’être arrivé. » Il évoque M. Coste « architecte, qui, pendant son séjour en Égypte, d’où il a rapporté un portefeuille magnifique sur l’architecture arabe […]. À propos du père Dussap, vous ai-je dit qu’il m’a forcé d’accepter un jeune singe d’une espèce extrêmement rare venant du fond du Sennnaar, et que je rapporte ce petit animal qui, en vérité, m’a donné bien du tracas pendant le voyage ? Le laisserai-je à Paris ou bien faut-il vous l’apporter ? […] Tu me dis, mon cher Papa, dans une de tes lettres, que j’aurais dû faire en petit une copie de notre panorama du Caire. Cette idée ne te serait pas même venue si tu te figurais l’immensité du travail ! Songe que pendant trois mois nous n’avons pas cessé d’y travailler avec application. »
Lettre autographe signée, adressée à ses parents. « Marseille, 15 avril 1830 » ;
3 pages in-4°, adresse, marque postale ; bords effrangés.
« Le 18 nous serons en route pour Lyon. J’ai donc devant moi encore une bonne nuit et la grasse matinée ; j’en profiterai pour faire le paresseux et me mettre tout à fait en état de voyager le jour et la nuit jusqu’à Paris, où il me tarde bien d’être arrivé. » Il évoque M. Coste « architecte, qui, pendant son séjour en Égypte, d’où il a rapporté un portefeuille magnifique sur l’architecture arabe […]. À propos du père Dussap, vous ai-je dit qu’il m’a forcé d’accepter un jeune singe d’une espèce extrêmement rare venant du fond du Sennnaar, et que je rapporte ce petit animal qui, en vérité, m’a donné bien du tracas pendant le voyage ? Le laisserai-je à Paris ou bien faut-il vous l’apporter ? […] Tu me dis, mon cher Papa, dans une de tes lettres, que j’aurais dû faire en petit une copie de notre panorama du Caire. Cette idée ne te serait pas même venue si tu te figurais l’immensité du travail ! Songe que pendant trois mois nous n’avons pas cessé d’y travailler avec application. »
