Lot n° 72

FILHOL (Antoine-Michel), Armand-Charles CARAFFE et Joseph et Louis-Antoine LAVALLÉE. Galerie du Musée Napoléon. Paris, Filhol, 1804-1815. 10 volumes in-4 (289 x 202 mm), maroquin rouge à long grain, bordure de pampres sertie de filets et...

Estimation : 8000 / 10000
Adjudication : Invendu
Description
roulettes dorés, dos lisse orné sur fond d'étoiles dorées, coupes ornées, dentelle intérieure dorée, doublures et gardes de moire bleu ciel, tranches dorées (Reliure de l'époque).
Édition originale de cet important catalogue raisonné du musée du Louvre sous l'Empire, publié par le graveur Antoine-Michel Filhol et dédié à Napoléon Ier. # Dès la fin de 1802, le Premier consul dissout l'ancienne administration du Musée central des Arts et nomme directeur général le citoyen Vivant Denon. Enrichi des trophées d'armes (« nos illustres pillages », disait Courier), le Musée Napoléon devint le plus beau musée de l'Univers et ses collections ont servi de point de départ à l'entreprise de catalogage. À la chute de l'Empire, le musée est démantelé. Cet ouvrage est le témoignage le plus précieux de sa grandeur passée. # La Galerie du Musée Napoléon a paru en cent vingt livraisons comprenant six planches chacune. Le texte des neuf premières livraisons est dû au peintre Armand-Charles Caraffe ; la suite est de Joseph Lavallée et de son fils, Louis-Antoine Lavallée, dit Athanase Lavallée, le plus proche collaborateur de Vivant Denon. # Superbe illustration gravée a l'eau-forte, en premier tirage, comprenant 720 planches hors texte, dues à Bovidet, Massard, Niquet, Oortman, Villerey et d'autres d'après les tableaux alors conservés au Louvre. Les épreuves sont tirées sur vélin fort avec la lettre grise, hormis certaines, tirées sur vélin fin monté, car les premières livraisons de planches n'avaient pas été tirées au format in-4. # Bel exemplaire sur grand papier vélin dans une superbe reliure de l'époque signée de Durand fils, avec son étiquette gravée. Ce relieur parisien avait succédé à son père, Antoine Durand, dans les premières années du XIXe siècle et transféré son atelier de la rue du Mont-Saint-Hilaire à celle des Amandiers-Sainte-Geneviève. Il exerça jusque vers 1850. # Des rousseurs. # Brunet, II, 1256 – Monglond, V, 1397.
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